Cela fait bien plusieurs semaines déjà, que je n'ai pas croiser Colbie. Colbie était une amie de mon frère, la seule fille de sa petite bande de dégénérés. Au lycée, nous n'étions pas vraiment amies, disons que l'on se tolérait. Mais quand Danny est décédé, Colbie est la seule à avoir conserver quelques contact avec moi. Les autres étaient aux abonnés absent, jusqu'à ce que je rencontre Nickolas par hasard devant le centre commercial. Ce que je n'avais pas prévu c'est qu'après toutes ses années, j'en tomberais amoureuse. Mais c'est bien connu, on ne choisie pas qui on aime, ça arrive comme ça. Cela fait donc déjà plusieurs jours que ça dure, et même si on a pas encore officialiser la chose, on est tout le temps pendu au téléphone quand on bosse ou ensemble, quand ce n'est pas le cas. Je ne suis pas rentrer dormir chez moi depuis des jours pour tout vous dire !

Ce matin, j'ai tout de même décider de faire un peut de sport (pas celui que vous croyez bande de petit pervers), et je me suis rendu au Linn Park afin de courir un peut. J'en suis à mon troisième tour de piste lorsque je décide de faire une pause bien mérité. Je souffle comme un bœuf et je transpire à grosse goûte. Je bois longue au goulot de la bouteille d'eau que j'emporte toujours avec moi lorsque je vais courir, puis je m'assois tranquillement au pied d'un arbre, afin de profiter de l'ombre qu'il offre. C'est rare qu'il fasse beau temps par chez nous, mais quand ça arrive, on attrape vite un coup de soleil et avec ma peau claire, je préfère éviter. Je me met alors à rêvasser, pensant à tout pleins de choses et d'autres. Je regarde les gens déambulés dans le parc, profitant des beaux paysage qu'il offre. A chaque rayon de soleil, tout le monde est dehors et après avoir passé la semaine enfermé dans les quatre murs de l'hôpital, je peux vous dire que ça fait un bien fou !

Vautrée dans l'herbe, à l'ombre d'un arbre, je finis par me relever au bout d'un petit moment. C'est là que je vois arrivé un rat _ c'est comme ça que j'appelle les petits chiens. Et celui là, est mauve, avec des oreilles de Gremlins. Même le chat chétif que Daniel avait ramasser dans une poubelle quand on était en sixième était plus mignon. Même si il sentait la rat crever. J'ai toujours préféré les gros chiens, dans le genre berger allemand, labrador ou même rottweiler. Le genre de chien que tu sent au bout de sa laisse, tellement que souvent, tu finis par le drapeau en courant derrière, tellement il marche vite. Le gendre de chien que personne ne vient te chercher querelle quand tu te promène avec, parce qu'il en impose. Le gros chien, même si c'est une crème d'amour, il fait reculer, il fait peur. Pourtant, j'ai coutume de dire qu'il n'y a pas de chien méchant, juste des maîtres cons. Le chien, un chihuahua me semble bien, me fonce dessus et finit par me grimper sur la jambe, me collant de la terre humide plein le pantalon de sport. En soit, ce n'est pas bien grave, mon survêtement est salle, j'ai transpiré comme c'est pas permis pendant mon jogging. J'essaye cependant de le faire dégager, mais il me mord. Oh, ça ne fait pas bien mal, mais quand même, je les sentie ses petites dents pointues.

La propriétaire de l'animal finit par arrivée à son tour. Colbie Henley. J'aurais du m'en douter. Qui d'autre qu'elle peut avoir un chien mauve à Glasgow ? Intérieurement, je ris en entendant le prénom du chien. Vache ! Là encore, il n'y avait qu'elle pour baptisé un chien de la sorte. Elle l'attache alors à l'arbre le plus proche, soit celui sur lequel j'étais appuyée deux minutes avant, le tout en s'excusant, ce qui à le don de me surprendre. Je balaye ses excuse d'un geste, lui signifiant que ce n’est pas grave. A mon travail, je me fais des tâches bien pire. Des tâches de sang. Elle finit par constaté que j'ai enfin eut une journée de repos. « Oui ! On a une nouvelle recrue dans le service, du coup, c'est elle qui fait les frais de mon ancien emploi du temps de ministre ! » J'en riais, mais pour honnête, je n'appréciais pas le principe. A mon arrivée dans le service, au lieu de faire sept heures de travail, j'en faisait le double, parfois plus. Il m'est arrivé d'enchaîné presque vingt heure de travail sans prendre une minuteur de repos. Le pire, c'est qu'ils avaient l'air de trouver ça normal. J'en avais parler avec l'une des filles, elle m'avait alors répondu qu'il en sera ainsi jusqu'à ce qu'il y est une nouvelle. En attendant, je devais la fermer et faire mon travail, parce que si je me plaignait, ça serait pire. Bizarrement, je l'avais écouter, et au bout d'un an, le miracle c'était produit ! Une nouvelle. Elle avait beau venir d'un autre hôpital, d'une autre ville, c'était elle qui faisait les frais du 'tu peut t'en occupé, je suis en pause !' ou 'demande à Charlotte, elle a rien à faire, elle !' Alors, oui, 'javais pas apprécié que l'on me fasse le coup tout les jours, voir plusieurs fois par jour, et finalement, j'avais honte, mais je faisait la même chose. « Comment vas-tu ? » Demandais-je, ensuite.