Une drôle d'ambiance à cause d'elle

Assise tranquillement sur le bord de la rue, le regard triste et découragée, Gabrielle regardait les voitures défiler devant elle, tel un spectacle sans aucune aventure. Elle avait l'impression que le mondde s'écroulait autour d'elle puisqu'à tous les jours, de nouvelles technologie arrivaient. Plusieurs nouveaux modèles d'automobiles, plusieurs nouveaux gadgets dernier cris. Tout ce que Gaby ne désirait pas. Elle avait le sentiment de ne plus être la bienvenue dans ce monde bien tristounet. Elle ne se voyait pas commencer à devenir comme les autres femmes voulant toujours plus de puissance dans ce monde infâme. Elle désirait avoir un monde sans problème et où elle pourrait faire respecter ses choix, ce qui était bien difficile de nos triste jours. Les gens étaient de plus en plus méchants, de plus en plus vulgaire et de plus en plus effrontés. Les gens sont d'épouvantables personnes et plusieurs d'entre elles ne peuvent pas faire la différence entre le bien et le mal. Certaines personnes souffrent en silence, d'autre se cachent pour ne pas voir les personnes souffrir autour d'elle. D'autres sont trop têtues pour comprendre que le mal qu'elles font, elles en sont les seules responsables. Gaby marmonna quelques paroles intelligibles avant de se lever et de se diriger vers le petit café à sa gauche. Elle avait donné rendez-vous à Kelly à cet endroit, entre deux cours d'arts dramatique. Son amoureuse ne travaillait pas aujourd'hui, elle allait pouvoir l'avoir à elle seule. Prendre un café et un croissant chaud pour déjeuner en compagnie de sa meilleure amie qui était devenue son amoureuse l'année dernière. Déjà une longue année de terminer. Le temps passe trop vite et Gabrielle savait qu'un jour ou l'autre, elle devrait affronter sa mère et lui parler de ses choix. Elle devrait alors choisir le bon moment puisque sa mère n'était pas du genre à vouloir tout comprendre du permier coup. Habituellement, elle disait noir lorsque les autres disaient blanc et le contraire s'il y avait lieu. C'est tout en marchant d'un pas lent que la jeune femme comprit que le temps était le bon, qu'elle devait parler à sa mère le plus tôt possible. À quoi bon mentir et prendre son temps dans de telles circonstances? Un jour ou l'autre, sa mère allait le savoir. Mieux vallait immédiatement que d'attendre encore des mois. Ceci n'allait pas plaider en sa faveur. Tout était loin de cette idée déjà toute tracée.

Gabrielle entra dans le café et se rendit à une table au fond de la pièce. Armée d'un calepin et d'un crayon, elle commença à griffoner quelques mots dans la marge du papier blanc. Des notes de cours, des notes insignifiantes qui pouvaient peut-être lui sauver la vie un jour, lorsqu'elle serait en panne sèche d'inspiration pour l'un de ses cours auprès de ses étudiants. Elle enseignait depuis bientôt quatre ans à l'école primaire du quartier. Elle adorait son travail et savait que ses étudiants l'appréciait à sa juste valeure. Ni trop, ni pas assez. Juste un bon équilibre entre professeur et élèves. Gabrielle n'avait jamais eut de problèmes avec un étudiant dans le passé et comprenait qu'un jour ou l'autre, elle devrait faire face à une personne sans scrupule mais cette journée était loin d'être arrivé. À moins qu'elle ne commence à parler à sa mère le soir même pour lui révéler toute la vérité sur sa relation avec Kelly. Oui, elle savait qu'elle avait fait le bon choix car son amie rendait chacun de ses jours plus merveilleux d'heure en heure. Lorsqu'elle fermait les yeux, elle l'imaginait tel qu'elle était. Ravissante et souriante. Elle se rappelait chaque moment passé en sa compagnie et ceci la rendait toujours plus heureuse. Toujours entrain de griffonner sur sa feuille, Gaby commanda un soda et une brioche aux pommes. Le croissant chaud allait attendre un peu l'arrivé de Kelly. Elle avait tout son temps, ses cours ne recommençaient pas avant deux bonnes heures et elle était arrivée avec un peu d'avance sur l'heure dicter à son amoureuse. Elle voulait la surprendre, elle qui était toujours en retard habituellement.

Une drôle d'ambiance à cause d'elle

Prenant une gorgée de son breuvage, Gabrielle scuta les environs. Elle avait cru remarqué qu'une jeune femme était rentée quelques minutes avant et avait finit par s'arrêter près d'elle, le regard grave. La jeune femme commença à s'en prendre à une autre, assise à la table voisine. Mais quel culot! Pourquoi s'en prendre à une pauvre femme sans défence lorsqu'on est même pas invitée à lui adresser la parole? Gabrielle regarda Rebecca, les yeux grands ouverts écoutant chaque paroles. Elle était pas très gênée celle-là! Elle lui mentionnait qu'elle était assise à sa place sans toute fois y être. Elle avait décidé de venir s'installer là et maintenant qu'il y avait quelqu'un elle avait décidé de s'en prendre à elle? Gabrielle n'est pas une fille qui a un franc parlé. Elle décida donc de regarder ailleurs espérant que la femme assise finisse par se lever et partir. Mais voyant que ce n'était pas quelque chose d'envisageable pour le moment Gaby préféra rester sans parler et attendre le reste de la discution qui devenait intéressante. Lorsque la femme assise se manifesta enfin soit par mentionner à l'autre femme debout qu'elle allait rester là, Gabrielle ne pu se retenir de sourire et de rire légèrement. Bien fait c'est juste ça qu'on attire lorsqu'on fait son imbécile devant pleins de gens. Car même si ce n'était pas encore l'heure de pointe au café plusieurs personnes étaient présentes et regardait la scène étrangement. Rester ou partir, partir ou rester? La jeune femme qui était debout restait toujours là et l'autre toujours assise. La scène était étrange et drôle à la fois. Gabrielle espérait que Kelly puisse arriver et vite. Si c'était le cas, sa petite amie allait trouver le spectacle très diversifiant. Elle qui était toujours prête à être devant tout le monde pour voir ce qui se passait elle allait adorer ce qui arrivait présentement. Gabrielle continuait de sourire tranquillement lorsque la femme qui se trouvait debout la regarda du coin de l'oeil. Gaby arrêta un moment ne sachant pas comment agir ensuite. Elle regarda ses notes, son breuvage et ensuite la jeune femme qui n'avait toujours pas bougé. Où était Kelly quand elle en avait vraiment besoin? Pouvait-elle l'affronter si jamais elle décida de lui parler ou de s'en prendre à elle pour lui faire ravaler son sourire? Gabrielle n'était plus certaine de vouloir rester là. Un peu plus et elle lui donnerait sa place pour qu'elle arrête de la dévisager de la sorte.