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 Le pouvoir aux brunes ★ Henrik Sorensen

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Métier/Profession : planificatrice de mariage
Situation : en couple/célibataire. Ça dépend de mon humeur et de qui tu es.
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DC : non
Crédits : datura
Date d'inscription : 18/08/2013
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Rebecca Lawrence

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MessageSujet: Le pouvoir aux brunes ★ Henrik Sorensen   Le pouvoir aux brunes ★ Henrik Sorensen EmptySam 7 Sep - 14:56

Le temps peut défiler à une vitesse incroyable. Le temps peu durer une éternité comme il peut durer que quelques minutes. Une journée, il s'en prend à une certaine personne et le lendemain, à une autre. Le temps peut également s’avérer mauvais à un moment et heureux, le second. Et puis tout le monde a besoin de quelques minutes, uniquement pour décompresser. Un peu de temps, direz-vous. Mais pour le moment, Rebecca en avait trop. Trop de temps, beaucoup trop. Elle était arrivée d'avance à son rendez-vous de 7 heure. Elle avait une petite interview avec le présentateur des nouvelles du lundi matin. Elle aurait bien apprécié pouvoir se lever tard puisqu'elle avait passé la nuit d'avant éveillée à faire les cent pas dans sa chambre à coucher, espérant trouver une façon d'avoir l'argent de son père sans que son frère puisse s'en mêler. Son père était mort, quelques mois avant. Il avait laissé un peu d'argent de côté ainsi qu'une maison. Darren et Rebecca vivaient ensemble en attendant que tout puisse s'arranger. Disons que Darren souhaitait garder la maison et Becky, la vendre. Elle ne voulait pas rester dans ce vieux taudis pleins à craquer de mauvais souvenirs. Elle en avait souvent parlé à Marlène, la seule vraie amie qu'elle avait. La seule femme qu'elle pouvait supporter. Les autres elle ne voulait rien savoir. Ce n'était pas de sa faute elle avait essayé bien des fois de devenir leur amie mais ces dernières n'aimaient pas son agissement, ses reproches, ses sautes d'humeur et lorsqu'elle finissait dans le lit de leur copain. Non aucune idée pourquoi les femmes ne l'aimait pas. Regardant pour la quinzième fois l'horloge au mur de la grande pièce complètement blanche, la marieuse soupira assez fort pour que quelqu'un puisse venir la rejoindre et arrête de la faire patienter. Elle attendait depuis déjà quatre minutes et quelques secondes. Pourquoi était-ce si long? Pourquoi la faire attendre, elle, pendant que les autres, non? Elle était invitée pas une seule seconde elle n'aurait pu penser devoir attendre même si elle avait beaucoup d'avance sur son temps. Encore une question de temps, toujours. Comme si tout tournait autour de ce simple mot. Comme si la vie pouvait dépendre uniquement de ces simple cinq lettres. Tout était concentré sur ce décor, tout tourne toujours autour du même point. Rien de valorisant, rien de bien agréable à parler non plus. L'espace d'un instant, il est possible que le temps s'arrête et que vous vous demandiez comment agir. Las et désemparé. Cruel avenir en perspective. Cruelle insomnie maintenant présente et à jamais. Car nous n'allons pas nous le cacher, s'il existe des gens capable de faire perdre votre précieux temps ici même, il existe tout de sorte de personne capable de faire changer le monde autour de soi. Et certaines de ces personnes ne sont pas réellement des anges. Ou plutôt des anges cornus. Des personnes imbues d'elle-même prête à être semer les problèmes autour d'elles. Il existe un monde cruel où certaines personnes peuvent véritablement devenir de petits démons et se métamorphoser en une créature hideuse et fanatique.

Cinq grosses minutes à attendre. Rebecca regardait les aiguilles défilées tranquillement sur l'objet rond et métallique. Elle se sentait perdue et tellement amorphe. Elle voulait sortir prendre l'air, aller marcher quelques minutes et revenir ensuite comme si de rien n'était. Prendre l'air et sentir les chauds rayons du soleil sur sa peau. L'été finissait dans quelques semaines et Becky n'avait pas profité pleinement des plages et des regards remplis d'émotions des hommes à cet endroit. Elle avait bien été une fois à la plage ces dernières semaines mais avec Darren. Ce dernier était tellement égoïste qu'il avait préféré agir avec elle comme s'il était son petit ami au lieu de son frère. Résultat, Rebecca n'avait pas réussit à avoir autant de regard révélateur qu'elle aurait souhaité. Portant, elle aurait pensé pouvoir être la coqueluche de ces messieurs mais encore, son imbécile de frère avait fait tout en son possible pour venir détruire ce qu'elle avait essayé de construire. Méchant garnement. Plus que la marieuse pensait à cette expérience, plus elle avait envie de pleurer sur son triste sort. Darren était cruel, méchant, sans coeur, ne possédait aucun jugement et était un homme. Voilà pourquoi tout allait de travers avec lui. Il était égoïste et ne pensait qu'à lui. Lorsque la jolie jeune femme aux yeux bleus essayait d'avoir une conversation avec lui, c'était l'inverse qui se produisait à chaque fois. Elle paniquait uniquement parce qu'il refusait de lui donner raison. Ce n'était pas sorcier pourtant! Il devait uniquement tout lui donner et surtout ne rien ajouter. Sauf peut-être lui donner raison lorsqu'elle le souhaitait. Rebecca était ce genre de femmes. Avoir raison la rendait heureuse. Marlène et elle s'étaient souvent disputées à ce sujet. Lorsque son amie avait raison, Becky s'emportait rapidement, essayant de trouver quelque chose de compromettant pour se valoriser elle et descendre Marlène. Son amie ne donnait jamais le dernier mot. Becky finissait toujours par avoir ce qu'elle voulait et n'allait pas baisser les bras uniquement parce que Darren était son grand frère. Une raison de plus pour continuer sur cette voie et chercher les emmerdes. Elle aimait avoir raison, prouvant ainsi à son entourage qu'elle était une femme qui savait tenir tête aux autres et donner son opinion lorsqu'il le fallait. Comme pour se présentateur de nouvelles incompétents. Rebecca n'avait jamais rencontré Henrik mais elle l'avait déjà aperçu à la télévision. Cet homme paraissait étrange et imbu de lui-même. Le genre d'homme qui pouvait déplaire à la gente féminine, comme Rebecca. La marieuse savait que lorsqu'elle allait le recontrer et devoir parler un peu de son travail, puisque c'est pour cette raison qu'elle était présentement dans les bureaux d'Info Tv, elle allait détester son intervention. Pourquoi avait-elle accepté de venir parler mariage à la télévision et surtout devant ce genre d'homme? Peut-être parce qu'elle voulait commencer à être connu et qu'elle n'avait pas trouvé d'autre moyen pour subvenir à ce souhait. Peut-être aussi à case de Darren, pour montrer à son frère qu'elle pouvait s'occuper d'elle-même et trouver des contrats toute seule. Il ne fallait pas se le cacher mais depuis la mort de leur père, le petit nuage de Becky s'était assombri et de temps en temps, il y avait de la pluie et un orage allait bien éclaté. Quand? Peut importe. Mais le plus tard possible. Selon Becky, il ne restait que peu de temps avant qu'elle ne passe aux oubliettes et ne voulait pas donner tout ce bonheur à son frangin. Pas question. Lentement, la marieuse croisa la jambe, toujours le regard vers le aiguille de l'horloge. Faisant de gros yeux pour elle-même, elle était à deux doigts de partir et de prendre congé. Pourquoi la faire attendre? Elle était arrivée avec un bon trente minutes d'avance donc pourquoi ne pas la faire passer immédiatement? Les autres allaient apprécier, certain. Elle était là pour remettre le sourire aux caméramans et non seulement pour parler de son travail, qu'elle détestait, au passage. Aider les femmes à se marier n'était pas son fort. Elle préférait aller à leur soirée et partir avec le garçon d'honneur. Marié, si possible. Darren avait raison sur ce point, c'était malsain. Mais qui trompait l'autre? Elle ou l'autre infidèle? Rebecca n'avait donc rien à redire sur son agissement. De toute manière temps et aussi longtemps que personne n'allait s'en apercevoir, elle serait libre de ses gestes.

Lorsque la porte de la salle blanche s'ouvrit, Rebecca posa ses yeux sur la minuscule femme qui se tenait devant elle. Cette dernière n'était pas vraiment belle. Tellement que Rebecca se demanda si elle était bien une femme ou un homme. Seule sa jupe pouvait prouver qu'elle portait un madame devant son prénom. Mais à regarder le visage qu'elle avait, elle était probablement mademoiselle et le resterait à vie, aucun mariage en vue. Et même si celle-ci voudrait se marier et demanderait conseil à Rebecca, elle n'allait pas accepter. Il fallait tout de même avoir le coeur fait assez fort pour accepter d'épouser ce genre d'individu alors imaginez l'homme en question et toute la famille. Non merci. Lunettes sur le nez, la petite femme avait l'air sérieuse. Elle portait un tailleur noir et trop grand pour elle. Habillée avec sa robe bleu et décolletée à souhait, Rebecca avait l'air vulgaire à côté d'elle. De plus avec ses talons hauts, elle la dépasserait de plusieurs centimètre. Elle devait mesurer moins de cinq pieds et Rebecca, déjà très grande sans souliers allait la dépasser deux fois. || Je me demandais si vous ne m'aviez pas oublier.|| La petite femme la dévisagea un moment sans toute fois lui parler. Elle avait d'autre chose à faire que de s'intéresser à elle. Trop de travail ou trop d'air bête à collectionner. Lorsque Rebecca tomberait face à face avec le propriétaire de la chaine télévisuelle, elle allait s'empresser de lui en parler. Elle souhaitait bien paraitre, d'accord mais si c'était pour endurer miss je n'ai aucun goût vestimentaire plus longtemps, pas question. ||Si vous me parler, vous allez perdre votre emploi, je présume?|| Rebecca voulait faire de l'humour pour essayer de faire réagir la petite femme mais rien ne fonctionnait. Elle était peut-être muette aussi. Mais si c'était le cas elle pourrait lui dire. Quand même! Trois mots, ce n'était presque rien. Je suis muette. Trois mots à mentionner pas de quoi faire tout un drame pour si peu. Rebecca se leva et quitta la salle, collée au soulier sans talons de la petite femme. Pour la forme, appelons-là l'air moche. Puisque c'était le cas. Elle était habillée toute de noir vêtue et ses cheveux étaient tirés vers l'arrière. Elle paraissait tout de même assez jeune. Début trentaine environ. Rebecca jurait avec le décor. Grande et mince, habillée en bleu et cheveux détachés. Elles traversèrent un long couloir blanc également mais mal éclairé. Becky ne se sentait pas à l'aise présentement. Elle avait la net impression que l'air moche voulait l'emmener plus loin qu'à son point de rendez-vous pour l'égorger. Tournant à droite au prochain couloir, Rebecca s'autorisa à poser une nouvelles questions à la petite femme. Elle espérait qu'elle puisse lui répondre cette fois-ci. ||Il y en a encore pour longtemps?|| Aucune réponse. Mauvais signe. Becky aurait pu s'attendre à quoi à la place? Un sourire de la part de l'air moche?  Tout en jouant avec ses faux ongles, Becky s'emporta contre elle-même. Pourquoi avait-elle décidé de venir à cet endroit pour venir parler des mariages qu'il y avait eut cet été? Comme si ceci pouvait vraiment intéresser quelqu'un au point d'enregistrer l'émission et la réécouter encore et encore et encore. Oui Becky était merveilleuse et séduisante et avait souvent les mots juste mais elle ne se voyait pas commencer à parler de robe blanche et de fleurs à un présentateur télé avec l'air grognon.

Arrivées devant une grande porte rouge, l'air moche se retourna vers Rebecca et mit un doigt devant sa bouche de manière à pouvoir lui indiquer de garder le silence total. Comme si la marieuse pouvait se mettre à parler présentement. Et à qui pouvait-elle s'adresser puisque la petite femme ne voulait pas lui parler? L'air moche ouvrit la porte toute grande et traversa la salle, lentement en faisant attention pour ne pas faire trop de bruit. Avec ses talons hauts, Becky faisait un bruit d'enfer. Pourtant même si elle réalisait qu'elle dérangeait tout le monde sur le plateau, elle les garda. Si quelqu'un voulait qu'elle fasse plus attention qu'il lui dise. Elle allait lui répondre sur la défensive comme elle le faisait toujours avec Darren et Marlène. Quoi que la personne pourrait lui dire Becky aurait le dernier mot. Point à la ligne.
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MessageSujet: Re: Le pouvoir aux brunes ★ Henrik Sorensen   Le pouvoir aux brunes ★ Henrik Sorensen EmptyDim 15 Sep - 22:52

Le pouvoir aux brunes & aux blonds
Becky & Henrik



Blablablablabla.... c'est tout ce que j'entendais présentement. Erika, assise à mes côtés, déblatérait inutilement sur l'utilité du pétrole et condamnait les organismes humanitaires qui revendiquaient une énergie propre pour la planète. Je n'étais ni contre, ni pour l'idée. Je n'avais vraiment que faire de ce genre de préoccupations, je les laissais à ceux qui avaient du temps à perdre pour ces broutilles insignifiantes. La seule chose dont j'étais certain était que dans peu de temps, les appels téléphoniques allaient fuser si elle ne cessait pas de faire sa rabat-joie. Accoudé sur le bureau qui nous faisait face, je la regardait à moitié, entrain de m'endormir. Le pire était que nous étions présentement en direct et que le directeur nous faisait signe qu'il avait envie de nous égorger. Et puis? Personne ne voulait de cet emploi de toute manière, alors il n'avait qu'à endurer et à se taire. Alors que je fermais les yeux et que je sentais un ronflement sur le point de se montrer, des bruits de pas me retirèrent de ma catatonie. Qui était l'idiote qui marchait aussi bruyamment pendant que l'émission était en ondes? Elle n'allait pas se faire que des amis, ça c'est sûr. Les martellements continuèrent quelques instants, avant de stopper. Apparemment, les bruits de pas provenaient de ses semelles à 500 livres l'unité. Une femme qui avait assez d'argent pour se payer des chaussures de luxe semblait détonner à côté de la petite grosse qui servait d'assistante au plateau et n'avait pas un rond en poche. Disons que le directeur devait avoir eut pitié d'elle en l'apercevant dans la rue, offrant ses services de prostituée. Pas étonnant qu'elle n'avait pas un cent en poche me direz-vous. Non, puisque personne n'avait eut envie de s'offrir ses services. Des maladies, ça s'attrape facilement, vous comprenez n'est-ce pas?

Je ne suis peut-être pas l'homme le plus tolérant sur terre, mais je suis certain que tous les employés sont d'accord avec mon raisonnement. Il en va de même pour ce petit Nickanda.... chose là. Enfin, celui qui ne faisait que des bêtises et tapait sur le système de tout le monde. Je savais ne pas être aimé par mes collègues, Erika non plus d'ailleurs, mais ce n'était rien à coté de ces deux-là. D'ailleurs, n'y avait-il pas une maladie vénérienne du nom de Nicolas-favre? Oui oui sûr... Erika l'avait attrapé la semaine dernière. Si les gens les détestaient, eux, c'était parce qu'ils étaient des tâches de la société. Moi, c'est parce que les gens sont jaloux de mon intelligence et de ma beauté. Quoi qu'il en soit, c'était maintenant à moi de parler. La caméra se retournant sur moi, je me suis redressé sur mon siège, comme si de rien était. J'étais devenu maitre dans l'art de dissimuler mon ennui mortel en ondes. Muni de mon plus beau sourire, j'ai placé quelques feuilles devant moi, faisant semblant d'avoir été occupé à lire les nouvelles importantes alors que je dormais littéralement, avant de prendre la parole à mon tour. ♦ Après la pause, Albert Freeman vous retrouvera pour vous parler des nouvelles sportives. Ne quittez pas. ♦ Ou comment dire poliment qu'on s'en fout parce qu'on a terminé notre journée et qu'on veut seulement aller dormir dans un fauteuil plus confortable, avec une bonne bouteille de vin.

Attendant le signal du régisseur, dont je ne connaissais pas le nom, j'ai continué à sourire bêtement, faisant semblant de parler avec Erika durant la musique annonçant les publicités, alors qu'elle en faisait de même de son côté. Une fois le temps écoulé, je me suis levé d'un bond, heureux d'être enfin libéré de cet enfer. Être assis à coté d'Erika était une torture, à chaque jour. Lorsque nous ne nous disputions pas, nous menions la vie dure à l'équipe de tournage, demandant l'impossible pour nous satisfaire et faisant semblant de nous apprécier lorsque la petite lumière de la caméra était rouge. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour avoir un peu de notoriété et pour être muté à des heures plus respectables. Les nouvelles du midi, ça c'était un travail de rêve. Les vraies nouvelles, l'action en direct, l'actualité en temps réel. Pas des entrevues sans importances avec des cultivateurs de riz, comme la semaine précédente. C'était de gaspiller mon talent. Le plus rapidement possible, je me suis écarté du studio, poussant l'animateur du nom d'Albert au passage. Soit dit en passant, entre vous et moi, ce n'était pas Einstein cet homme. Vous la comprenez? Si non, allez vous cultiver, bande d’ignares! Époussetant mon veston en me dirigeant vers la demoiselle qui devait être celle que j'attendais dans.... dans.... pas tout de suite. Enfin, je crois.... il faut dire que je n'avais aucun carnet où je notais mes rendez-vous. J'arrivais donc souvent en retard. Bref, je me suis approché d'elle, lui souriant. ♦ Mademoiselle Lawrence, n'est-ce pas? Ravi de faire votre connaissance! ♦ Je lui ai tendu la main, mais l'ai retiré lorsque le caméraman débarqua en trombe, les joues pourpres. "MADAME! Vous venez de gâcher la séquence entière. Était-ce aussi important de porter des talons aiguilles lors du tournage? C'est pour vous montrer au-dessus des gens c'est ça? " Haussant un sourcil, je me suis contenté de lui faire signe de dégager de la main droite. Je n'avais jamais aimé cet homme. Laid, plein d'acné et avec un pull orange et mauve.... pas de style et pas de culture. Un pauvre type. ♦ Tu me déranges, fais de l'air! ♦ Non je n'étais pas poli avec mes camarades de tournage. Je ne l'avais jamais été et n'allais pas commencé maintenant. Justement, pourquoi je l'attendais cette femme? Une entrevue, mais laquelle? C'était pour les mariages c'est bien ça? Je ne m'en souvenais plus réellement.... je savais à peu près en quoi consistait son métier, mais je ne savais pas quelles questions j'étais supposé lui poser. Bah j'allais improviser, voilà tout. De toute manière, nous n'étions pas en ondes. C'était juste une petite période essaie avant le grand moment télévisé.... ou j'allais sûrement dormir de toute manière.

Le caméraman me regarda, avant de fixer la jeune femme, ce qu'elle n'allait sûrement pas apprécier, de la tête aux pieds. Il lança ensuite un regard entendu à miss mocheté qui était toujours là et restait droite comme un poteau... ou un balai..... ou en tout cas, elle restait droite. Droite, le regard vide et la bave qui coule. Très ragoutant, vraiment. Quoi qu'il en soit, ils semblaient d'accord sur le fait que nous étions des nuisances à leur bien-être. Miss Lawrence parce qu'elle faisait du bruit en marchant et moi, parce que...... bah parce qu'ils étaient jaloux. Comment ne pas l'être? Monsieur laideron rêvait de me ressembler et de faire fondre ces dames tandis que Super mocheté rêvait d'avoir le corps de mon interlocutrice. Et je ne vous parle même pas de nos métiers. Ils étaient des sous-traitants mal payés alors que nous étions en haut de la chaine alimentaire. Enfin, en ce qui me concerne puisque je ne me souvenais toujours pas en quoi consistait le métier de mademoiselle que je devais questionner.

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