Une visite au milieu de la nuit ft. Nickolas

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Une visite au milieu de la nuit

Pour la première fois, Astrid dû participer à deux shooting le même jour. Inutile de vous dire que cela fut plus qu’éprouvant pour elle. Elle a l’habitude d’avoir un shooting soit le matin ou l’après-midi puis d’avoir le reste de la journée libre pour se détendre un peu. La jeune femme rentra chez elle en compagnie d’un employé charger de la conduire pour la journée afin d’éviter d’avoir un accident si elle devait se fatiguer. Astrid avait le droit à certains petit privilège étant qu’elle était la mannequin qui rapporter le plus à l’agence. Bien sûr, cette dernière n’hésite pas à le rappeler aux nouvelles recrues ce qui a tendance à la rendre exubérante. Pour paraitre agréable & polie, Astrid remercia son chauffeur éphémère même si elle pense qu’il aurait besoin de quelques leçons de conduite supplémentaire. L’agence n’avait pas preuve de bon sens en lui attribuant cet homme : quand elle veut que rien ne lui arrive, il lui envoie quelqu’un d’incompétent : logique, quoi …

Astrid poussa la porte d’entrée. En jetant un vif coup d’œil autour d’elle, elle remarqua que ses parents & ses frères et sœurs étaient probablement entrain de dormir. Elle lança son sac à main dans un coin de la pièce. Et si un objet c’était cassé pendant cette chute ? Pas grave puisqu’elle a les moyens de s’acheter n’importe quoi. Elle monta l’escalier central pour accéder à la salle bain. Astrid mit sa robe dans le bac de linge sale destiné à la lessive puis enfin, elle prit sa douche. Une heure plus tard, elle était coiffé & habillé de son pyjama, un débardeur & un short fera bien l’affaire. Elle était prête pour aller se coucher. Afin, pas tout de suite. Elle s’installa sur son lit & envoya quelques derniers messages à ses amies. L’heure qu’il était ? Peu importe, la plupart des amis d’Astrid n’ont pas l’habitude de se coucher avant minuit. Et puis, si certaines personnes n’aime pas être déranger après une certaine heure, ils n’ont qu’à mettre leur téléphone sur mode silencieux, voir avion. Alors que les sms commençaient à s’espacer, Astrid, elle, commençait à fermer les yeux.

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J'avais passé une partie de l'après-midi dans le parc, tout près de la villa d'Astrid. Pourquoi? Probablement parce que mes paroles avaient mal été interprété. Je connaissais Astrid depuis un bon moment déjà et ses parents, pas vraiment. Lorsque j'avais eut la brillante idée d'aller la voir chez elle, uniquement pour lui demander conseil sur quelques petites choses personnelles, j'étais tombé sur son père. Peut-être qu'habituellement, ce dernier était gentil et poli, je n'en ais aucune idée, mais aujourd'hui, c'était tout autre. Je lui avais mentionné que j'étais là pour voir sa fille et, tout en discutant, lui avait parlé d'une possibilité, rien d'infime mais toujours présente, de passer la nuit dans sa chambre. Et bien, son père a sauté immédiatement aux conclusions et je me suis retrouvé dehors, sans même avoir pu discuter avec mon amie. Pourquoi est-ce que les gens ont toujours l'esprit mal tourné? Probablement parce que son père voulait protéger sa fille et je le comprennais parfaitement. Si Astrid aurait été ma fille, j'aurais fait la même chose et peut-être même pire. Je m'aurais arrangé pour verrouiller la fenêtre de sa chambre également, car c'est par cet endroit que j'avais l'intention d'entrer, espérant pouvoir lui parler, sans avoir de problèmes ensuite. Si j'aimais Astrid? Oui, certainement, mais en amitié uniquement. Pas la peine de mentionner que, de toute manière, je n'étais pas son genre et elle était encore moins le mien. Mon amie travaille pour une agence de mannequinat. Je n'ais rien contre ça, bien au contraire, mais les robes et les bracelets, ce n'est pas mon truc. Et encore moins le maquillage. Oui, je trouve cela jolie, mais pas la peine de prendre 20 clichés d'une même paire de lunettes, C'EST DES LUNETTES! Sentant que l'après-midi allait être longue, je m'étais dirigé vers mon appartement, le temps de prendre quelques effets personnels. Un oreiller et une couverture. Un pyjama? Non, pas la peine, puisque je l'avais déjà sur le dos et que j'attendais, patiemment, de voir de la lumière dans la chambre de mon amie. Au départ, lorsque le soleil avait commencé à se cacher derrière les montagnes, les parents d'Astrid étaient montés à l'étage, éteignant les lumières de la villa derrière eux, de manière à plonger leur domicile dans le noir. Quelques minutes plus tard, j'avais remarqué du mouvement. Ceci devait probablement être l'un de ses frères ou soeurs. Et soudainement, tout redevient tranquille. Enfin. Il ne me restait plus qu'à attendre Astrid.

Je crois que je me suis probablement endormis sur le banc de parc, car lorsque j'ai ouvert les yeux, la chambre d'Astrid était illuminée. Oui, j'avais certainement manqué son retour. Zut... J'allais vraiment devoir monter à l'étage, tout en essayant de rester silencieux, sans me faire entendre ni voir, par son père. Je me suis alors dirigé vers la villa d'Astrid, tout en espérant pouvoir trouver une solution pour arriver dans la chambre de mon amie. Pourquoi est-ce qu'à chaque fois que quelqu'un veut entrer par infraction dans une chambre, cette dernière est au deuxième étage? POURQUOI? J'ai décidé de laisser oreiller et couverture derrière moi, dans le par-terre de la villa. J'allais revenir les chercher, c'était certain, car maintenant, j'avais autre chose de plus important à penser. Comment grimper tout en haut? J'ai passé quelques minutes à regarder l'état du mur, des plantes grimpantes tout autour, de la petite clotûre qui se trouvait près du mur en brique, du grand arbre qui se trouvait à proximité... avant de me faire à l'idée. L'arbre serait l'endroit le plus sur. Je me suis donc mis à escalader l'arbre, tout en faisant bien attention pour ne tomber. Lentement, très lentement. Arrivé presque tout en haut, je me suis déplacé sur une branche haute, espérant que cette dernière puisse convenir à mon poid. Oui, espérons-le! Comble de malheur, mes réflextions avaient probablement prises trop de temps, car Astrid avait finit par éteindre la lumière et je ne voyais strictement rien. Noir total dans la chambre. Tout en me maudissant intérieurement, je me félicitais également. Une chance pour moi que la fenêtre était restée ouverte, sinon, j'aurais eut l'air d'un vrai de vrai imbécile. Et surtout, d'un pervers venu se rincer l'oeil aux yeux des voisins qui auraient pu se trouver, eux également, dans les parages à se demander ce que je pouvais bien faire là. Essayer d'attraper le bord de la fenêtre ou sauter? Sauter ou essayer d'attraper le bord de la fenêtre? Le bord de la fenêtre était beaucoup, mais beaucoup plus sécuritaire. J'ai donc essayé de me glisser à l'intérieur de la chambre de mon amie et, après 3 essais, j'ai enfin pu crier victoire! Ne voyant pas grand chose puisque tout était plongé dans le noir, je me suis mis à murmurer: ''Astrid... Tu es là?'' Et si jamais c'était la chambre de son père, j'allais faire quoi?

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Une visite au milieu de la nuit

Alors qu’Astrid était paisiblement en train de s’endormir, celle-ci entendit quelques légers bruits qui venaient probablement de la fenêtre. Elle n’y prêta gère attention, étant donné qu’elle l’avait laissé ouverte afin de ne pas avoir trop chaud cette nuit. Elle aurait pu se glisser directement dans son lit mais bon, Astrid était tellement fatiguée qu’elle était presque incapable de faire un seul effort. Et puis, au moins de cette façon, au lever du jour, elle n’aurait pas à faire son lit. Autant lui éviter cela. La jeune suédoise se força à ouvrir les yeux quand elle entendit un homme prononcer son prénom & en murmurant c’est encore plus flippant. Tout d’un coup elle prit peur. Et si c’était un fan complétement dingue doublé d’un pervers qui voulait l’agresser en pleine nuit ? Qu’est-ce qu’elle avait mérité pour qu’on lui fasse du mal physiquement ? Est-ce que c’est une de ses rivales à l’agence qui veut l’éliminer pour avoir sa place ? Si c’est le cas, cette jeune fille fait preuve de lâcheté, parce qu’après tout, Astrid n’est pas si méchante que ça. Enfin bon, maintenant quand on lui fait un mauvais coup, elle s’est promis de faire souffrir la personne en question. En tous cas, plus question de se laisser faire comme elle l’a fait avec son premier petit copain. Rassurez-vous, la belle blonde a prévu un petit cocktail spécial vengeance pour le jeune homme. Soudainement, elle n’entendit plus aucun bruit. A ce moment, elle pensa que peut-être qu’il s’était approché d’elle avec son couteau munit d’une lame en argent.

Astrid saisit un de ses coussins & le balança en direction des bruits qu’elle avait entendus. Avec un peu de chance, il l’aurait reçu en pleine figure & aurait besoin de quelques secondes pour s’en remettre. « Faites attention, mon père fait de la chasse & ici, on a des fusils prêt à être chargé » dit-elle avec la voix qui tremble. Bien sûr, la jeune femme ne serait aucunement capable de tirer avec ce genre d’arme. D’ailleurs, elle ne sait même pas comment cette chose se charge. Concernant son père, c’est une autre chose. Connaissant sa chambre par cœur, elle courra en direction de la porte. Astrid n’avait pas prévu de s’enfuir, elle avait simplement l’intention l’allumer la lumière pour voir le visage de l’intrus. Une fois la lumière allumée, Astrid fut bouche en voyant un de ses amis dans sa chambre. Qu’est-ce qu’il faisait ici ? Est-ce qu’il voulait lui faire du mal ? Pourtant, elle a été très gentille avec. Donc aucune raison de l’agresser. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Pourquoi tu ne m’as pas prévenu ? » Astrid tira légèrement sur son short afin qu’il ne remonte pas trop & qu’il dévoile ses sous-vêtement.

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Un fusil de chasse? Si Astrid aurait pu me voir en ce moment même, j'aurais eu honte. J'avais la bouche grande ouverte, cherchant probablement quelque chose à mentionner et les yeux grands comme des soucoupes. Ne trouvant rien à dire à mon amie, j'ai préféré refermer mon clapet, avant de chercher un échappatoire. Je ne souhaitais pas qu'elle se mette à crier et qu'elle alerte toutes les personnes présentes chez elle. Et encore moins son père, surtout si ce dernier avait un fusil de chasse et savait s'en servir. Oui, j'étais mort de peur présentement et je pouvais presque entendre mes genoux claquer l'un contre l'autre. Si c'est pas joli tout ça! Mais lorsque j'ai décidé de m'annoncer à mon amie, dans l'espoir qu'elle ne mette pas sa menace d'avertir son père à exécution, j'ai eu le droit de recevoir un coussin par la tête. Finalement, j'aurais peut-être préféré me trouver la chambre de son père, pour pouvoir me faire tirer plus rapidement. Astrid se leva, presque en catastrophe avant d'aller allumer la lumière. Pourquoi n'y avais-je pas penser avant aussi! Mon comportement était complètement ridicule, je l'admets. J'aurais du faire plus attention ou au pire des cas, lui téléphoner, lui envoyer un message pour lui annoncer ma visite, mais ce n'est qu'après d'avoir fait une grosse connerie, qu'on retrouve raison et qu'on se dit qu'on aurait certainement pu faire mieux. Comme présentement. ''J'aurais peut-être du passer par la porte d'entrée, je l'admets, mais ton père n'aurait peut-être pas apprécié la tournure des choses. Je crois qu'il a une dent contre moi.'' J'ai alors pris place sur le lit de mon ami. Une fois assis sur ce dernier, j'ai commencé à soupirer bruyamment. ''J'ai sommeil, tu n'as même pas idée! Ça ne parait pas comme ça, mais c'est du sport grimper dans ton arbre, tout en faisant attention pour ne pas tomber à la renverse.'' Je me suis alors couché sur le lit, de travers, de manière à avoir, d'un côté, la tête qui dépasse et de l'autre, les jambes. ''Dis.... je peux dormir avec toi cette nuit?''

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Une visite au milieu de la nuit

La porte d’entrée aurait été plus sûre, en effet. Peut-être que son père aurait été plus clément s’il aurait passé par l’objet rectangulaire en bois. Et encore heureux qu’Astrid n’a pas sorti un cri strident de sa bouche pour alerter ses parents qui dorment dans la chambre qui se trouve au bout de couloir. « Mais mets-toi à sa place, imagine que tu vois quelqu’un escalader le mur de sa maison pour atterrir dans la chambre de sa fille. Moi, personnellement, j’aurais été plus clémente si t’avais utilisé la porte. J’ai eu très peur aussi, j’ai cru qu’un pervers voulait me faire du mal, voire pire ! Et puis, comment t’as réussi à escalader ? T’es devenu une sorte de Spiderman ? » Pourquoi dit-il que le père d’Astrid a une dent contre lui ? Pourtant son père sait très bien que Nickolas n’est qu’un ami, rien de plus. Il ferait mieux de surveiller les hommes plus vieux qui fréquentent Astrid. « Il s’est passé quelque chose ou tu penses que c’est juste parce que t’es un mec ? » dit-elle.

Quand elle vit le jeune s’allongeait sur son lit, Astrid ne le laissa pas seul & fit de même. N’y voyait rien de soucieux dans ce geste, elle fatigué aussi & n’allait pas rester début tout au long de la nuit. « Je me doute. Mais bon avec un peu d’entrainement, tu y arrivas de mieux en mieux. Je précise quelque chose: je ne t’encourage pas à le faire bien sûr, parce que je n’ai pas envie que tu te blesses, hein » Qu’il reste pour la nuit ? Cela reste à voir. Si Astrid accepte, il faudra faire attention demain matin ou du moins trouver une bonne excuse. En tant qu’amie, la jeune femme n’allait tout de même pas lui dire de déguerpir sur le champ. Et puis qui dit qu’il n’a pas de problèmes ? Et si elle le laissait tout seul alors qu’il a besoin d’elle ou juste de parler à quelqu’un ? « Bon d’accord, tu peux rester ici mais tu restes sage, pas de bêtises, n’est-ce-pas ? T’as prévu quelque chose pour dormir ? Parce que comme c’est trop dangereux que tu changes chambre & que cette pièce est grande, tu peux dormir sur le sofa la-bas. Crois-moi, il est confortable. » Astrid l’aime bien mais elle n’allait quand même pas le laisser dormir dans le même lit qu’elle.

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Il était vrai qu'à la place du père d'Astrid, je serais complètement devenu fou, uniquement à l'idée que ma fille puisse passer la nuit avec un garçon, même si cette dernière à 20 ans bien passé. 30 et 40 ans aussi, je ne l'aurais pas supporté. Peut-être que ceci ne serait pas trop rigolo si jamais j'ai une fille, dans un avenir très, très loin, mais tout de même, pour l'instant, je pouvais me mettre à sa place et non, je ne me sentirais pas très bien de savoir ma petite chouette dans les bras d'un homme. Pour l'histoire du pervers et de ce que ce dernier aurait été capable de faire à mon ami, je ne préférais pas vraiment y penser. Il était vrai que je n'avais pas pensé à ce détail, qu'elle aurait tout simplement pu se mettre à crier, pensant que j'étais venu pour l'agresser ou je ne sais quoi. ''Non, pas Spiderman... Katniss Everdeen, je suis monté dans l'arbre.'' Ce n'était pas vraiment le temps de faire des blagues ou encore, de m'amuser, mais je ne voulais pas lui montrer que je lui donnais raison sur ce petit détail. J'aurais vraiment, mais vraiment dut entrer par la porte d'entrée, mais le problème, c'est que si jamais je faisais face au père d'Astrid, ce dernier n'allait probablement pas apprécier. Mon amie me demanda alors s'il c'était passé un truc avec son père qui aurait pu lui donner l'impression que j'étais quelqu'un de dérangé... ''Euhhhhh, mettons que je me suis mal exprimé et qu'il croit que je voulais venir passer la nuit ici, avec toi, dans l'espoir d'avoir quelque chose... Si tu vois ce que je veux dire. En d'autres mots, il croit que nous couchons ensemble.... Je suis désolé. Et non, je ne vais pas recommencer à grimper dans l'arbre, j'ai cru mourir tout à l'heure, je ne le ferai plus jamais.''

Je me suis alors couché au travers du lit, de manière à prendre le plus de place possible sur ce dernier. Pas que je ne souhaitais pas qu'Astrid vienne me rejoindre, mais uniquement dans le but... de prendre de la place, tout simplement. ''Oui, c'est bon. Je savais que tu allais accepter, c'est pour cette raison que j'ai vêtu mon bas de pyjama et puis que j'ai... Ha zut... c'est pas malin. J'ai laissé mon oreiller et ma couverture en bas, dans le plan de fleur. Tu crois que tu pourrais aller me les chercher? Je ne veux pas prendre le risque de croiser ton père et puis, repasser par ta fenêtre ne me semble pas être une bonne idée.'' Comment ça, le sofa? Astrid ne sait-elle pas qu'elle a un très grand lit? C'est quoi l'histoire? Elle ne veut pas que je dorme avec elle? Aurait-elle peur de moi?

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Une visite au milieu de la nuit

Katniss Everdeen ? Bizarre qu’il se compare à une fille plutôt qu’un garçon. Qu’est-ce que cette référence cache-t-elle ? Nickolas aurait-il le projet de se transformer en fille ? Peu importe. En tous cas, ce qu’elle ne veut pas c’est qu’il la prenne en tant que modèle pour toutes ses opérations qu’il aurait besoin. S’il le fait, la jeune et belle suédoise n’aura plus l’impression d’être unique dans son genre. Mais bon d’un côté, il, voir elle, pourrait lui servir de cobaye pour essayer des vêtements. En particulier des robes, car Astrid ne porte quasiment que ça. « Original de se comparer à une fille quand on est un gars » dit-elle en rigolant légèrement.

Là, elle reconnait bien son père, toujours à faire des conclusions hâtives. Pourtant ce n’est pas compliqué de remarquer qu’il ne se passera rien entre les deux jeunes. Depuis qu’ils sont devenus amis, Astrid ne se voit pas sortir avec Nickolas. Bien sûr, elle était du même avis avant le connaitre, étant donné qu’elle ne voyait que son ex petit ami à l’époque. « Oh arrête de ne va pas plus loin » lui réponda-t-elle en se bouchant les oreilles, pour lui dire qu’elle ne voulait plus entendre ce genre de choses. « Depuis que j’ai commencé à sortir avec Cameron & surtout, vu la façon dont ça c’est terminé, il est devenu complétement parano. Enfin, bref. Peut-être que je devrais faire installer une échelle ? Comme cela, ça sera moins dangereux & plus facile. Après si mon père se pose des questions, je dirais simplement, que c’est juste en cas d’incendie. ».

C’est sûr que passer une nouvelle fois par sa fenêtre ne serait pas très judicieux. Enfin, il peut le faire s’il veut se transformer en crêpe entouré par un liquide rouge. Aller lui chercher ses affaires ? D’accord mais bon faut dire qu’Astrid est vraiment fatigué maintenant. « Okay, bouges pas, je reviens vite. » Elle se leva de son lit & sortit de sa chambre afin de laisser Nickolas seul. Devant l’escalier central, Astrid en vint à la conclusion que passer par les marches serait trop bruyant. Non, elle n’allait pas sauter, Astrid n’a pas envie de se tuer. Elle décida de descendre en utilisant la rampe. Une fois en bas, la jeune femme sortit dehors & ramassa les affaires de son ami. Encore heureux qu’il n’avait pas abîmé les fleurs de sa mère. Elle referma la porte à une vitesse assez lente pour ne pas avertir son père. Même chose pour l’escalier. « Tiens, voilà tes affaires. »

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''Superman, il vole, moi non! Hercule, il est fort, moi non! Une tortue Ninja, c'est tout vert, moi non! Peeta Mellark, il est blond, moi non! Tu voulais que je me surnommes comment? Godzilla?'' Goszilla.... Pourquoi pas! Godzilla en robe, toi! WOW! Trop mignon! Mais lorsque j'ai commencé à lui parler de ce que son père pouvait peut-être penser de notre relation amicale, lorsqu'Astrid se boucha les oreilles, j'ai arrêté de parler un moment, sachant probablement qu'elle ne souhaitait pas continuer cette conversation. Enfin, non, elle ne voulait certainement pas continuer la conversation à ce sujet là. Pourquoi? Hummmm, laissez-moi deviner. Peut-être parce que c'était épouvantable de penser que je pouvais coucher avec une très bonne amie, non? Peut-être parce que je connaissais son père depuis longtemps, voir très longtemps et qu'il puisse penser cela de sa propre fille et de son ami, me laissait un peu avec un goût amer au fond de la bouche. De toute manière, mon coeur était déjà pris depuis quelques jours et je n'attendais que le bon moment pour dévoiler mes sentiments à celle qui faisait battre mon coeur depuis longtemps.

Et puis, voyons ma chère! Une échelle... Est-ce que Mr green allait véritablement croire à l'histoire de l'incendie? Non, je ne le croit pas. Enfin, si ma fille me sortirais une excuse aussi bidon, j'allais probablement finir par m'emporter, avant de la traiter de menteuse. Oui, c'était mon genre ça! J'ai alors commencé à mentionner à mon amie que j'avais mon oreiller et ma couverture dehors, dans le plan de fleur de sa mère. Passer par la fenêtre pour aller rechercher mes choses? Non, pas question! Aucunement question! Je n'étais tout de même pas suicidaire, pas vrai? Enfin, peut-être un peu dans le temps, mais présentement, la vie me laissais une deuxième chance, pourquoi ne pas la saisir? Astrid décida alors de se porter volontaire et d'aller mes effets personnels. Charmante cette fille! Lorsqu'elle quitta sa chambre, je me suis empressé de me mettre sous les couvertures et de déposer ma tête sur l'un de ses oreillers. Pourquoi ne pas me laisser ici? J'étais gentil, non? Tranquille aussi, non? J'ai été tranquille, gentil et adorable, pas vrai? Alors pourquoi me demander de dormir ailleurs, sur le sofa, pendant que elle, elle serait à l'autre bout? Ce n'est pas comme si j'allais ronfler toute la nuit et en plus, je n'allais prendre qu'une toute petite place, quelque chose de tout petit, tout mignon. Non, pas question de bouger d'ici. Mais même lorsqu'Astrid décida de revenir et de se diriger vers son lit, avec mes choses dans les bras, j'ai refusé de bouger. ''Tu sais, je commence à m'endormir. Je ne bouge pas d'ici. Au pire des cas, tu peux toujours venir dormir avec moi, je ne ronfle presque pas. Par contre, je bave un peu!''

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« Avec un peu de sport et une bonne coloration sur tes cheveux, tu pourrais même les surpasser. J’en suis sûr ». Si Astrid avait simplement fait référence au sport, Nickolas aurait pu croire qu’elle se foutait de lui mais non. La jeune femme est très sérieuse en ce qui concerne ses amis, qu’ils soient des garçons ou filles, peu importe. D’ailleurs elle est particulièrement protectrice envers lui. Plus précisément, Astrid essaye de le protéger d’une petite brune qui, selon ce qu’on lui a dit, veut sortir avec. Non, elle n’est pas jalouse, loin de là. C’est juste qu’eux deux c’est vraiment impossible. Astrid ne sait pas s’il est au courant qu’elle veut les empêcher d’être ensemble mais bon tant pis. Et puis, elle n’a rien à cacher & pourrait bien assumer s’il venait à le découvrir. « Tu baves ? Tu te fous de moi ? Je suis désolé mais on a pas gardé de bavoir. Chez les Green, on ne bave pas vraiment. »

Astrid avait risqué de réveiller son père et tout ce qu’il avait trouvé à faire, pendant ce temps, c’était de se glisser dans son lit. Est-ce c’est une façon de la remercier ou juste une invitation ? Ah, elle ne préfère pas y penser tout de suite. Comme il était dans son lit, il n’allait pas avoir besoin de sa couverture, à moins qu’il ait vraiment froid. Et si c’est le cas, ce n’est même pas la peine qu’il pense à venir lui faire un câlin pour se réchauffer. Pour se venger, elle lui balança son coussin qu’elle tenait dans la main droite, en espérant qu’un chien eu le temps de faire pipi dessus. « En pleine tête. » cria-t-elle légèrement. Elle parla tellement fort que quelqu’un se réveilla, sa petite sœur. « Pas un bruit. » dit-elle avant de quitter sa chambre quelques instants pour convaincre sa sœur de retourner se coucher. « Je t’ai réveillé ? Excuse-moi si c’est le cas. C’est juste qu’il y avait une grosse araignée dans ma chambre. Tu sais comme celles que tu détestes ! » Il ne fallut que quelques secondes pour que sa sœur partit en courant dans sa chambre. Astrid savait très bien qu’en disant ça qu’elle réagirait ainsi, c’est peut-être un peu méchant mais bon assez efficace pour s’en débarrasser. « C’est bon, j’ai réussi à me débarrasser de ma sœur. » Il n’avait pas bouger. « Tu me laisses une place quand même ? » dit-elle en posant ses mains sur ses hanches.

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Oui, d'accord, un peu de sport ne pouvait pas vraiment me faire de mal. Par contre, pour la coloration des cheveux, je pouvais toujours repasser. En blond? Oui, pourquoi pas.... Et puis non, je suis brun naturel, pas besoin de tout gâcher, uniquement pour se prendre pour un autre. Peut-être à Halloween par contre! Ça, j'allais accepter. Et oui, il m'arrivait de baver, de temps en temps, mais je préférais hocher négativement la tête, espérant qu'Astrid puisse n'y voir que du feu. De toute manière, le seul être vivant qui pouvait réellement avertir les autres que j'avais dit vrai, était mon chat, donc... on se passe de commentaire. ''J'ai pas l'intention de tâcher tes couvertures, je te le jure!'' Ça, par contre, je pouvait toujours lui promettre. Je n'allais pas commencer à baver sur ses oreillers non plus. Par contre, avec la malchance que nous avions eut ses derniers temps, lorsque mon amie refit son apparition dans sa chambre à coucher, sa petite soeur se réveilla, par la même occasion. Et, pour une fois, que ce n'était pas de ma faute, j'ai pu décrocher une belle grimace dans la direction d'Astrid. Oui, dans sa direction, puisque c'était elle qui m'avait envoyé le coussin en pleine tête. Puisque mon amie disparu un moment pour aller rejoindre sa soeur, je me suis dépêché d'aller chercher la couverture qu'elle avait apporter, de manière à pouvoir la cacher dans le lit, avec moi. Comme ça, pas question qu'Astrid en profite.

''Quelle araignée?'' Oui, j'avais écouté la conversation un peu et ce que mon amie mentionna me figea sur place. Il y a toutes sortes de choses que je n'aime pas sur terre, comme les araignées, en autres. Si jamais il y en avait une ici, pas question que je reste pour la nuit. ''Dis-moi que tu blaguais... Tu blaguais, pas vrai?'' Oui, non, peut-être, tu peux répéter? ''Arrête tout de suite et dis-moi que tu blaguais!'' Est-ce que j'étais à deux doigts de faire une crise de nerfs? J'en avais bien peur. Je me suis alors caché la tête sous les couvertures, sans toute fois faire de la place à Astrid. ''Tu n'as qu'à aller te coucher sur le sofa. Tu vas voir, c'est confortable...'' J'ai soupiré un moment avant de ressortir ma tête, posant mon regard dans celui d'Astrid. ''Je blaguais, je vais te faire une PETITE place. Juste parce que c'est toi, uniquement pour ça... Et aussi, parce que j'aimerais te parler d'un truc... Je crois que... je crois que je amoureux.'' Ouais, c'était pas vraiment facile à dire tout ça. Devais-je continuer? Oui, absolument! ''Je la connais depuis des années et ce n'est que maintenant que je réalise que sans elle, je ne suis pas grand chose. Elle est gentille, à de grands clairs et les cheveux d'un blond cendré. Elle ... Je ne sais pas si tu la connais par contre.'' J'ai arrêté de parler un moment, espérant qu'Astrid puisse me dire que non, elle ne connaissait pas personne de son entourage qui pouvait m'intéresser. Ou, au pire des cas, que oui, elle connaissait une jolie blonde qui n'avait que des yeux pour les miens.

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Une visite au milieu de la nuit

Il a intérêt à ne pas tacher ses draps, dis donc! Elle l’héberge pour la nuit donc il pourrait faire l’effort de ne rien salir, surtout qu’elle risque presque sa vie. Qu’est-ce que ses parents diraient s’ils retrouveraient des tâches assez bizarres ? Elle est presque sûre qu’ils seraient capables de faire des analyses d’ADN pour retrouver le coupable, cela ne poserait aucunement problème puisque les Green ont les moyens. « Tu veux que j’ailles voir si on a toujours un bavoir ? Ça pourrait être utile non ? Et puis comme ça mes coussins seront épargnés. Qu’est-ce que t’en dis ?» dit-elle d’un ton assez sérieux.

Astrid n’eut pas le temps d’en placer une quand Nickolas fut légèrement pris de panique pour une simple araignée. Pourquoi a-t-il peur de quelque chose de plus petit que lui ? Un seul coup de balais suffit pour s’en débarrasser. A ce moment précis, la jeune suédoise vit l’occasion de faire une blague à son ami. « Elle est juste à côté du lit ! A ta gauche ! C’est encore un nouveau hobby de mon frère de collectionner les mygales ! » Elle laissa un blanc afin de faire planer le doute. « Mais bien sûr que je blague. Si une mygale se baladerait dans ma chambre, tu peux être sûr que je l’aurais écrasé avec un balai. »

Parce que maintenant elle doit avoir l’autorisation pour dormir dans son lit ? C’est le monde à l’envers ou quoi ? Astrid ne dort quasiment jamais dans le sofa alors ce n’est pas aujourd’hui que cela va commencer. La jeune femme fit une révérence digne de ce nom. « Merci mon roi de m’accorder le privilège de dormir dans mon propre lit. Quel honneur, je risque de ne pas m’en remettre. » Astrid se glissa dans son lit. « Tu crois ou t’es sûr ? Tu sais il y a des tas de blondes cendrés dans le monde mais comment elle s’appelle ? T’as déjà essayé de lui glisser un petit message subtil ? »

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Un bavoir? Est-ce que j'avais l'air d'un vieux de 60 ans et des poussières? Même mon père n'avait pas besoin de bavoir, alors... merci pour le compliment. Pour seule réponse, j'ai levé les yeux en l'air, avant de mentionner ''blah blah blah, cause toujours. Et tu n'avais pas mentionné que tu n'en avais pas? Alors pourquoi maintenant, tu veux aller en chercher? J'ai l'air d'un mongole qui bave, c'est ça? Merci, tu es adorable.'' Vexé? Non, pas du tout. Je souriais présentement, sachant qu'Astrid m'agaçait. Enfin j'espérais. Comme pour l'histoire des araignées. Lorsque sa soeur se réveilla et qu'Astrid lui expliqua qu'il y avait des araignées dans sa chambre, je me suis retenu pour ne pas hurler. Ben quoi? Tout le monde a ses faiblesses, pas vrai? Et bien, pour moi, c'est les araignées, les souris et les filles. Ouais d'accord, pour le dernier, on repassera. ''Parce que tu crois qu'un simple coup de balais l'aurait tué? Wow... Tu as de l'ambition! Il ne faut jamais douté de la capacité d'une araignée, surtout lorsqu'elle est en groupe et qu'elle se déplace.'' Oui, j'en avais horreur, c'était inexplicable. Peut-être parce que j'avais été traumatisé par Colbie à l'école avec des araignées. Cette dernière s'amusait avec celles-ci, réveillant en moi un garçon criard et complètement apeuré. ''Et bienvenue. Tu n'es pas dans l'obligation de me remercier, mais bon... Puisque je suis ton roi, va me chercher mes pantoufles!'' Toujours avec un sourire, j'ai tapoté le matelas à mes côtés, voulant lui montrer qu'elle pouvait y monter, que je n'allais pas être méchant avec elle. Et puis, soudainement, pendant qu'elle prenait place à mes côtés, dans mon lit, ou plutôt dans le sien, je me suis empressé de lui parler de sentiments naissants. Les miens, pas les siens. Par contre, lorsqu'elle reprit mes paroles, je me suis mis à soupirer. Ouais, c'est vrai qu'il existait beaucoup de jolie blonde dans le monde. Comme présentement, j'en avais une à mes côtés. Enfin, avec du recul, j'espérais presque qu'elle n'avait pas cru que c'était elle. Pas que je ne l'aimais pas, mais j'avais déjà des complications avec Rosie, je me voyais mal devoir fuir Astrid ou encore, la voir commencer à me crier après, tout en me demandant de sortir de sa chambre et surtout, mais surtout, de son lit. ''Ouais, tu as raison. Elle.... Je crois pas que tu la connais.'' Pourquoi lui en avoir parlé, alors? Peut-être parce que j'avais besoin de son avis, comme de son accord. À part Katherine, ma cousine, Astrid était tout ce que je possédais et puis, si jamais cette dernière n'aimait pas Charlotte, j'allais me fier à ses explications, comme si elle était ma grande soeur. Enfin, je prenais Astrid comme ma soeur. C'est ainsi, que voulez-vous. ''Charlotte Pearson... Tu sais, l'espèce de folle au Lycée qui s'amusait toujours à parler de fringues et de maquillage, même lorsque ce n'était pas le temps? Elle avait un frère, Daniel, qui est décédé.'' Pourquoi est-ce que je lui parlais de tout ça, moi? Est-ce qu'elle pouvait connaitre Charlotte de l'école? Oui, probablement... Enfin, si jamais c'était le cas, elle allait probablement la replacer, puisque Charlotte était quelqu'un de difficile à manquer. Elle voulait toujours avoir les regards vers elle et lorsque ce n'était pas le cas, elle riait fort, uniquement pour se faire remarquer. ''Je l'ai croisé la semaine derrière et nous sommes sortis ensemble, samedi passé. Je... Je lui ais dit qu'elle me plaisait beaucoup et je l'ai embrassé.'' C'est avec le regard rouge de gêne que je me suis retourné sur le dos, regardant le plafond devant moi. ''J'ai vraiment été un imbécile premier... Tellement qu'elle a finit par me mentionner qu'elle voulait apprendre à me connaitre avant d'aller trop loin avec moi. J'ai vraiment mal agis, crois-moi.'' Soupirant un instant, j'ai poursuivit: ''Et toi, tu dois bien avoir des vues sur quelqu'un, non? Enfin, une jolie femme comme toi, doit bien avoir un prétendant à quelque part, pas vrai?''

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Une visite au milieu de la nuit

❝ NICKOLAS & ASTRID❞

Qu’elle n’en a pas un problème, loin de là. Qui dit qu’une serpillère ne ferait pas l’affaire à la place des bavoirs comme on a l’habitude de voir ? Personne, en tous cas pas quelqu’un qui a décidé de se faire connaître. Après il y a une autre chose à prendre en compte, à quel débit il bave vraiment. Parce que c’est bien de dire des choses sur soi mais c’est encore mieux de voir juste. « Mais détends toi, on est ici entre amis. Et puis, tu sais t’es pas obligé de prendre un bavoir à proprement parlé. Normalement si tu regardes dans le tiroir juste à côté de toi, il y a un paquet de mouchoir, ils devraient faire l’affaire. Après si tu baves plus, il y a les serpillières dans la salle de bain. » Bien sûr qu’un coup de balais suffit, à moins qu’il ne s’agit d’araignées mutantes alors là, cela serait une toute autre histoire. Enfin bon, on ne se trouve pas dans l’univers marvel. « Bien sûr que oui, j’ai de l’ambition. Puis, tu sais quand tu veux faire quelque chose & que t’as de l’ambition, t’auras beaucoup de chance de réussir, crois-moi. Un de ces jours, il faudra que tu te débarrasse de cette phobie parce que ça peut te mettre dans une situation assez gênante pour toi mais marrante pour ceux qui te regardent. Je te donnerais un cours pour apprendre à écraser les araignées. Tu verras ça sera facile. On pourra toujours commencé avec des araignées en plastique. Dernière & ne le prends pas, mais beaucoup plus gros & grand qu’une araignée même si elles sont en groupe. » Un jour, il faudra bien qu’il perce l’abcès parce que si un jour, une fille qui aime beaucoup les araignées s’intéresse à lui & que c’est réciproque, leur vie commune sera plus que drôle. Alors qu’Astrid avait mis une jambe pour se glisser sous la couette, Nickolas lui ordonna, enfin presque, d’aller chercher ses pantoufles. Il se croit chez mémé ou quoi ? « Tes pantoufles ? Pour pouvoir écraser les araignées de mon frère ? Aussi les rats de ma sœur ? Oui, j’ai des frères & sœurs bizarre, je pense qu’ils ont été adoptés ou simplement échangé à la maternité. Enfin bref, tu vas pas mourir sans pantoufles.»

Une fois complétement enfouie sous la couette, Astrid écouta attentivement son ami malgré la fatigue qui commençait à refaire surface. A ce moment précis, elle aurait aimé avoir du scotch à portée de main afin de le mettre sur ses paupières pour éviter de s’endormir & ne pas faire mauvaise impression. « Je crois que je la connais juste de nom, j’ai jamais eu l’occasion de lui parler. » Elle fit une pause avant de reprendre & surtout de lui laisser le temps de finir. « Ah oui quand même. Au moins, elle sait que tu es quelqu’un de plutôt de direct. Ne dis pas ça, t’es pas un imbécile. A part ça, elle a dit autre chose ? » Astrid s’intéressé à quelqu’un ? Il a pris un coup sur la tête ou quoi ? La jeune femme ne pû s’empêcher de rire quand il lui demanda si elle avait des vues sur quelqu’un. « Je crois pas. Et je crois que je vais resté célibataire pendant un moment ! Les histoires qui ne dure pas plus de trois mois, je commence à en avoir marre. Et puis, je suis sûre que c’est Cameron qui m’a maudit. »

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Un paquet de mouchoirs... Une chance que l'on pouvait s'entendre sur le fait que nous parlions de bave et pas d'autre chose. Tranquillement, j'ai hoché négativement la tête, avant de me remettre complètement sous les couvertures. Je ne souhaitais pas sortir du lit pour aller chercher une serpillière dans la salle de bain, sachant que si jamais je sortais du lit, j'allais avoir tous les problèmes du monde à y retourner. Astrid n'allait certainement pas vouloir que j'y retourne. Enfin, elle allait le vouloir, autant qu'elle voudrait me protéger des araignées. Oui, j'en faisais une phobie et alors? Ça dérangeait quelqu'un? ''Je sais, je sais... mais je n'y peu rien, c'est ainsi depuis que je suis tout petit. La moindre petite araignée me fait paniquer. Mais je veux bien que tu essais de me débarrasser de cette phobie. C'est pas marrant du tout, lorsque tu te dis que pour me faire crier, il faut que tu mesures moins d'un centimètre, que tu sois velues et que tu possèdes 8 pattes. Juste le fait d'en parler, je n'aime pas ça... mais alors là, pas du tout.'' Et c'était vrai. J'avais présentement des tonnes de frissons sur les bras et, pour ne pas arranger les choses, Astrid en ajouta une couche, me mentionnant que nous pourrions commencer par des araignées en plastique, que ceci pourrait peut-être m'aider avec ma phobie. ''D'accord... mais arrête d'en parler. Tu me fais peur.'' Je lui ais alors donné la permission pour qu'elle puisse venir me rejoindre, dans son lit. Astrid me fit une petite révérence, tout en m'appelant son roi. La situation était trop belle pour laisser passer une telle occasion. Je lui ai alors demandé de m'apporter mes pantoufles, mais elle me fit mention qu'elle ne le ferait pas. Déçu? Non, pas du tout. Ce n'était qu'une petite farce de ma part, alors, tout sourire, j'ai écouté ses explications, avant de perdre ma belle façon, au mot 'rats' qu'elle employa. Il y avait des rats dans la maison? ''Peut-être pas mourir sans pantoufles, mais mourir à cause des rats et des araignées, oui!'' Plus le temps passait et plus je n'aimais pas la situation, comment la nuit allait se terminer. Je n'allais pas dormir de la nuit, de peur d'avoir à faire à une bête immonde, comme à un rat, sachant qu'il y en avait dans les environs. Plus le temps passait et plus je voulais m'en aller, sans même lui parler de la raison de mon étrange obsession à vouloir m'entretenir avec elle, au beau milieu de la nuit.

J'ai commencé, ensuite, à parler de Charlotte à mon amie, voulant savoir si elle la connaissait. Par malchance, elle ne la connaissait pas vraiment, mais uniquement de nom. Elle ne pourrait donc pas m'aider à la connaitre d'avantage. ''Moi? Direct? Habituellement non, mais si tu savais ce qu'elle a fait, peut-être que oui, tu me dirais que je suis un imbécile. Elle a essayé de me faire comprendre qu'elle voulait apprendre à me connaitre et moi, j'ai... enfin... disons que je n'ai pas vraiment pensé avec ma tête. Donc oui, on peut bien mentionner que je suis un imbécile. Elle m'a uniquement mentionné que je lui plaisais aussi, mais lorsqu'on parle seulement du physique, je ne crois pas vraiment que ça compte, pas vrai?'' Enfin, c'est ce que je crois. Et puis, pour changer de sujet, je me suis empressé de lui parler de ses amours à elle, voulant savoir si tout allait bien de son côté. ''Ouais... mais non tout de même. Je suis certain que tu n'es pas maudite. Tu as simplement du mal à voir que beaucoup de gens pensent à toi autour, c'est tout. Peut-être y a t'il quelqu'un de ton entourage qui a un faible pour toi depuis des années et qu'il n'ose pas te le dévoiler, de peur d'avoir un refus de ta part. Peut-être que ce dernier s'invente une petite amie ou encore, une rencontre, uniquement dans le but de vérifier si tu es jalouse ou non. Peut-être est-il trop stressé pour te dire qu'il pense à toi en permanence et qu'il désirait apprendre à te connaitre encore plus... Qu'en penses-tu? Crois-tu que tu pourrais lui donner une chance?''

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Une visite au milieu de la nuit

❝ NICKOLAS & ASTRID❞

« Leçon numéro une : Pense au fait qu’elles soient vraiment toutes petites. Et toi, vu ton gabarit, il suffit de presque rien pour l’anéantir. Demain, si tu veux je demanderais à mon frère, s’il peut aller en chercher d’autres parce qu’il ne veut pas qu’on touche à les siennes. Je crois même qu’il leur donne des prénoms & même, il me semble qu’il y en a une qui s’appelle comme toi. Je sais vraiment pas d’où il tiens cette idée » dit-elle en souriant. Nickolas allait probablement deviner qu’Astrid était à l’origine de cela. Elle se rappelle du jour où son frère était rentré de l’école avec une araignée dans une boîte & n’ayant pas d’idées pour choisir un prénom, il demanda tout simplement à sa grande sœur. A ce moment, Astrid était tout simplement en train de parler par sms au jeune homme et elle prononça son prénom par pure & simple reflexe. « Avant d’arrêter d’en parler, j’ai encore quelque chose à te demander à propos de ce sujet. Ça te plairait une peluche en forme d’araignée toute mignonne pour ton anniversaire ? Tu les verrais sous un autre angle de cette façon. Je me dis que peut être ça serait mieux que les araignées en plastique, au moins elle sera toute douce. »

Le sujet des araignées état presque conclu, Nickolas passa à un sujet plus sérieux : les histoires de cœurs. Enfin, il parlait surtout de ce qu’il lui était arrivé récemment. « Si tu dis encore une fois que tu es un imbécile, je te découpe en morceau, donc arrête. Tu sais des fois, on se contrôle pas, on y est pour rien. Regarde, quand je suis tombé amoureuse de Cameron, je s’avais pas que j’allais m’écraser au sol. Au début, je n’arrêtais pas de me dire que j’étais une imbécile mais ce n’était pas vrai, j’y pouvais rien. Le seul truc qui est vrai, c’est qu’il m’a maudit & ça, je ne l’oublierais pas. Si ce n’est pas que ça compte pas, essaye de voir ça du bon côté : tu l’a laisse pas indifférente, voilà tout. » Astrid rigola quand son ami parla l’hypothèse comme quoi elle aurait un admirateur secret, c’était plus fort qu’elle. « Si quelqu’un m’aime en secret ? Cela m’étonnerait vraiment, on sait très bien que je suis instable en amour. Tu crois que je fais aussi peur que ça ? Je ne mords pas pourtant ! Tu pourras témoigner, n’est-ce pas ? Après si quelqu’un que je ne connais pas vient me dire qu’il pense à moi en permanence, je t’avouerais que j’aurais un peu peur dans ce cas-là. Franchemet, je peux pas te dire comme ça, tout de suite, si je lui donnerais une chance. »

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''Une peluche? Tu es malade ou quoi? Plus elles sont grosses, plus j'en ai horreur!'' Remontant la couverture un moment, j'ai commencé à grimacer pour montrer à Astrid que je détestais parler de ces bestioles. Et... m'avait-elle dit, quelques temps avant, que son frère en possédait? Simplement le fait de penser qu'il pouvait y avoir des araignées dans les parages ne m'aidait pas vraiment. J'avais soudainement mal au coeur, je ne sais pas trop pourquoi. ''Et si tu veux vraiment m'offrir quelque chose pour mon anniversaire, ça sera un livre pour comprendre les filles, d'accord?'' Avec tout ce qui c'était passé ces derniers jours, j'allais probablement en avoir besoin. Premièrement, pour toute l'histoire avec Charlotte que je ne comprenais plus rien et ensuite, avec celle d'Astrid et ses histoires d'araignées et autres choses dégoutantes. De toute manière, je n'avais pas l'intention de lire le livre, c'était uniquement une façon de parler, uniquement pour lui montrer que je ne désirais rien recevoir de sa part. Son amitié fidèle était le plus beau des cadeaux qu'elle pouvait m’offrir. À la vie, à la mort. Et ce, toujours sans rien attendre en retour de ma part. Nous nous étions connus quelques années avant et déjà, tout ce passait bien entre nous. Le courant avait bien passé et jamais, au monde, je n'allais mentionner le contraire. Astrid était très précieuse dans ma vie et je lui en serait reconnaissant toute mon existence. À part peut-être pour l'histoire du prénom de l'araignée de son frère, mais pour le coup, je n'allais rien répliquer. Mais la prochaine fois que je verrais un chien complètement laid, j'allais l'appelé Astrid, sans aucun problème. Et le pire, était que je n'allais même pas le regretter. J'allais même prendre mon temps pour trouver le chien le plus laid et m'arranger pour le prendre en photo pour l'accrocher dans la chambre de mon amie. Une petite blague, ce n'était pas mortelle, pas vrai? Au moins, elle, elle n'avait pas peur des chiens. Pour ma part, c'était tout autre avec les araignées.

Pour changer de sujets, tout en espérant qu'elle puisse comprendre que je ne voulais plus parler des bestioles à huit pattes, je me suis empressé de lui parler un peu de mon aventure avec Charlotte, sans toutefois entrer dans les détails. Pas question que mon amie apprenne que nous nous étions un peu plus qu'embrasser, l'autre soir. De toute manière, un petit mensonge de plus n'allait pas faire de mal, non? Et je ne me voyais pas vraiment discuter de tout cela avec elle, sachant très bien qu'elle m'aurait foudroyer du regard, probablement pour me mentionner que je n'avais aucune valeur morale ou un truc du genre. L'amour peut souvent nous faire faire n'importe quoi, comme tous les derniers jours. ''Tu crois vraiment que ton ex t'a jeté un mauvais sort? D'après moi, tu lis trop de livre ou encore, tu écoutes trop de films étranges. À moins que tu n'y croit vraiment et si c'est le cas, j'ai quelque chose à te proposer.'' Je me suis alors levé, sachant qu'en restant couché, ça n'allait servir à rien. Tout en allant allumer la lumière, j'ai continué de jacasser: ''Tu pourrais aller chercher des chandelles, une bonne dizaine, un briquet, une photo de ton ex, ainsi qu'un objet qu'il t'a donné? Je vais essayer d'enlever le mauvais sort qu'il t'a jeté, moi!'' J'avais déjà vu le tout dans un film de magie noire, et tout ceci semblait facile à réaliser. Il ne fallait plus que quelques petites choses pour commencer notre incantation. Je me suis mis en position indienne à même le sol, attendant qu'Astrid puisse aller chercher ce que je lui avais demander.

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» Nickolas Bickford
» How long can i hate you? ♦ Nickolas & Summer
» Nickolas || Si j'ai des amis, c'est pour leur faire faire mes conneries!

Une visite au milieu de la nuit ft. Nickolas

Une visite au milieu de la nuit ft. Nickolas

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