Depuis qu'elle est toute jeune, Rebecca est quelqu'un de tenace et qui a vite appris à piquer des crises pour avoir ce qu'elle souhaitait. Lorsqu'elle ferme les yeux et se rappelle son enfance, cette dernière lui donne toujours des frissons dans le dos. Surtout lorsqu'elle pense à son frère. La jolie marieuse a toujours eut l'audace de lui tenir tête mais c'est qu'un jour ou l'autre, ce dernier pourra trouver un moyen de se venger d'elle, ce qu'elle espère grandement repousser le plus loin possible. Loin d'elle l'idée que son frère peut lui faire peur mais elle redoute toujours ses remarques cyniques et son pouvoir de lui faire perdre patience en public. Gentille avec elle-même, elle n'a pas beaucoup d'amies car elle s'amuse continuellement à gâcher la vie amoureuse de celles-ci. Un joli jeune homme? Pourquoi ne pas en profiter? Et si jamais ce dernier est en couple, c'est encore mieux. Rebecca vit des pleurs et des crises de ses concurrentes. Pourquoi ne pas s'amuser lorsqu'il est possible de le faire? Surtout aux dépends des autres, surtout lorsqu'il est question de le faire mais à des amies qui sont en couple. Elle aime tout particulièrement ne pas s'entendre avec la gente féminine. Elle n'aime pas non plus les garçons trop entreprenant. Si elle n'a rien à risquer et à essayer, pourquoi s'intéresser à eux? Tu es romantique? Tu aimes les sorties entre amis? Tu désires une relation stable, te marier et avoir des enfants avec la femme de ta vie? Tu attends depuis longtemps la femme de tes rêves et crois qu'elle est la bonne? Ne la prend pas pour une imbécile et une bête de foire. Elle n'a pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds et, croit-la, elle n'est pas prête à m'amouracher d'un homme. Elle a déjà essayé, donné et a assez pleurer lorsque ce dernier lui a annoncé qu'il déménageait loin d'elle pour essayer de refaire sa vie.

Outre le fait de régner sur la vie des femmes en générale, elle adore le shopping et s'amuse aux dépends des caissières. Elle peut passer l'après-midi à essayer des vêtements, tous un peu plus transparents les uns que les autres, et a défiler devant les maris des clientes pour, au final, ne rien acheter et partir avec la tête haute. Il est est déjà arrivé de commander dans un restaurant et de ne rien manger, prétextant qu'elle souhaitait voir le patron, pour lui exprimer son point de vue. En réalité, elle désirait lui faire des yeux doux pour avoir une réduction sur le prix de son assiette. Résultat? Elle n'est pas repartie seul le soir mais sait réveillée seule le lendemain matin, chez lui. Elle n'aime pas particulièrement ce genre de pratique mais s'il faut coucher pour obtenir quelque chose, elle le fera. Rebecca est une jeune femme avant de l'ambition plein la tête. Si elle désire faire entendre raison à quelqu'un, elle essayera par tous les moyens pour y arriver. Elle baisse rarement les bras uniquement lorsqu'il le faut bien et qu'elle a tout essayé mais rien ne fonctionne. Elle a une passion débordante pour les petites boules de poils, plus connu sous le nom de chat mais y est allergique. Elle ne peut donc pas en avoir à la maison mais passe son temps à l'animalerie dans l'espoir qu'un jour, ses allergies puissent ne plus y être et avoir un animal de compagnie. Pas que la solitude commence à lui faire défaut mais Rebecca commence à comprendre que toute seule, la vie peut être longue et pleine d'embuche. Et elle ne peut certainement pas se fier à son frère, Darren, pour venir lui tenir compagnie. Même si ce dernier est souvent présent près d'elle, elle regrette sa naissance. D'accord, il est plus vieux qu'elle et devrait s'être caser depuis longtemps mais ce dernier hésite toujours, ce qui met en rogne sa soeur. Becky aimerait bien pouvoir vêtir sa jolie robe rose en dentelle pour marier son frère et se rapprocher du collègue de son frère. Ce dernier travaille dans la même branche que lui, soit sur le côté de l’hospitalier. Il est ambulancier tout comme lui et elle rêve qu'un jour, ce soit lui qui puisse venir lui porter secours. Peut-être pourrait-il lui présenter un riche médecin par la même occasion. Ça ne serait pas de refus.

Elle a perdu son père dernièrement et vit présentement avec Darren à la maison familiale. Elle déteste ça mais essaie tout de même que ceci ne paraisse pas réellement. Sauf devant son frère. Elle le rabaisse toujours, lui disant qu'il devrait se trouver une femme et fonder une famille, qu'il devrait quitter la maison et la lui laisser car elle en a plus besoin que lui. Évidemment, lui, ne voit pas les choses du même oeil qu'elle, espérant que ce soit ELLE qui débarrasse le plancher le plus vite possible. Becky partirait, si c'était possible! Mais l'héritage de leur père est entre les murs de la demeure et elle sait que si jamais elle décide de partir et de laisser sa moitié à son frère, elle ne pourra plus revenir en arrière et demander son dût. Elle n'a plus aucune nouvelle de sa mère depuis des années. Celle-ci s'est sauvée lorsque son mari est tombé fortement malade, laissant ses deux enfants s'occuper de lui. Rebecca lui en veut un peu car sans ça, elle n'aurait pas dut s'occuper de son paternel. Pas qu'elle ne l'aimait pas, au contraire mais ce dernier prenait énormément de place dans sa vie et l'empêchait d'avancer convenablement. Depuis sa mort, elle se sent un peu plus libre et respire mieux. Elle accuse souvent Darren d'entretenir une conversation avec leur mère même si ce dernier lui affirme toujours le contraire. Pour l'instant, elle laisse passer et le tout retomber sur les minces épaules mais un jour, la furie va se déchainer et elle lui fera comprendre que les mensonges, ce n'est pas très jolis jolis.

Rebecca dirigea ses iris bleus vers son amie d'enfance avant de soupirer bruyamment. Pourquoi avoir accepter de l'accompagner aussi. Elle était tellement bien chez elle, assise tranquillement sur son canapé, à attendre le l'appel de son ancien compagnon de vie, lorsque Marlène était débarquée chez elle, les deux mains en l'air, prétextant qu'elle devait se bouger un peu le popotin. Au départ, la marieuse avait décliné l'invitation, voyant que son amie était beaucoup trop enthousiaste à l'idée à partir comme ça, sur le go! Elle ne voulait pas voir le monde tellement lumineux de Marlène s'envoler en éclat, en mille petits morceaux de vitres éclatants, se répandre toute la maison. Rebecca avait donc décidé de la suivre pour une journée emplette, loin des problèmes que les hommes pouvaient bien faire subir aux autres. Juste le fait de respirer était compliqué pour eux, la jolie brunette ne comprenait pas comment ceux-ci faisait pour parler et agir normalement, la majeure partie du temps, en société. Lentement, assise à ses côtés sur le banc d'autobus, Marlène décida d'engager la conversation || Est-ce que tu crois que ton frère va me faire la tête pendant encore des mois? J'ai juste essayé de l'embrasser une fois, ce n'est pas si grave, si? || Rebecca la regarda un moment avant de soupirer à nouveau. Depuis le début de la journée, la jolie demoiselle écoutait les problèmes de Marlène. Cette dernière avait un fort béguin pour le frère de sa meilleure amie. Elle lui en avait glissé un mot bien des fois mais toujours, le brun n'avait jamais voulu franchir l'étape avec elle. Marlène s'en mordait les doigts, à chaque fois. Elle rageait intérieurement depuis plus de cinq ans. Depuis plus de cinq ans, Marlène faisait tout en son possible pour se faire remarquer par le frère de sa meilleure amie. Mais chaque fois, quelque chose ne fonctionnait pas. || Tu pourrais au moins essayer de m'aider une fois dans toute ta vie. Depuis longtemps, je te dis qu'il ne me laisse pas indifférente et toi, tu t'entêtes à ne rien dire prétextant que tu ne vois rien! Tu es lamentable! || Lamentable? C'était un mot que Rebecca entendait trop souvent ces derniers temps. Lamentable, un mot qui voulait dire beaucoup de chose. || Tu sais bien que Darren ne veut personne dans sa vie pour l'instant. Il est instable lorsqu'il est question de sentiments. || Marlène regarda son amie un moment avant de poursuivre. Elle avait l'impression de parler à un mur tellement qu'elle était bornée et ne souhaitait pas l'aider. Elle voulait un peu d'aide de la part de Becky, la seule qui pouvait véritablement la comprendre et cette dernière vivait avec l'homme de ses rêves. Ce n'était pas n'importe qui! || Tu peux bien parler toi! Avec combien d'hommes es-tu sorti ces derniers six mois? || Marlène voulait jouer à ce petit jeu? La marieuse n'allait pas se laisser faire. Elle avait tout un caractère et rageait à chaque fois que quelqu'un voulait jouer avec elle ou avec une partie de sa vie. || Avec des tonnes. || Marlène soupira avant de regarder devant elle, tout en mâchant nerveusement sa gomme à mâcher. || C'est bien ce que je pensais. Quand vas-tu réaliser qu'un jour, tu ne seras plus aussi jeune et aussi désirable? Tu devrais te trouver quelqu'un et essayer de le garder, pour une fois. Et te trouver quelqu'un qui n'est PAS marié, de préférence || Rebecca avait déniché le travail rêvé que toute jeune célibataire pouvait rêver d'avoir. Elle travaillait pour une dame âgée qui organisait des mariages. Lorsqu'elle en avait l'occasion, cette dernière pouvait se faufiler au travers les invités et partir avec le garçon d'honneur, si le marié était trop laid pour elle. Sinon, c'était le marié assuré. Comme le mois passé et l'autre d'avant et l'autre d'avant et l'autre d'avant encore. Une relation sérieuse avec quelqu'un? Non merci. À quoi tout ceci pouvait rimer? Elle ne voulait pas d'attache, ne rien devoir à personne, mais certaines personnes ne comprenait pas son point de vue, comme son amie. Celle-ci vivait d'amour et d'eau fraiche.[/color] || Ne me parle pas de vergetures, de pattes d'oie et de bourrelets, je t'en supplie. J'ai déjà assez de Darren qui s'amuse à me faire remarquer que je n'entre plus dans ma petite jupe noir ces derniers temps. J'en prends vraiment plein la gueule depuis des semaines. || Rebecca adorait son frère, Darren. Ce dernier était souvent entrain de la critiquer mais la jolie demoiselle savait les raisons de son comportement. Il y avait de cela quelques années, lorsque tout les deux étaient à l'école, Rebecca riait de son frangin avec ses amies. Même si ce dernier est plus âgé de cinq ans, c'est elle qui finissait par avoir le dernier mot sur lui. Et lorsqu'il revenait à la maison avec les yeux embués, il n'étais pas question qu'il mentionne que c'était de la faute à sa soeur parce que cette dernière lui avait juré qu'il allait le payer si jamais il parlait. Pas un mot, c'était leur petit secret. Elle lui en avait fait baver à l'école, c'était elle la plus populaire des deux enfants Lawrence et elle le savait. Elle lui avait fait bien comprendre qu'il ne devait pas s'emporter contre elle car des rumeurs sont bien vite arriver lorsqu'une charmante meneuse de claque commence à parler dans le dos de quelqu'un. Larry, un footballeur, l'avait appris à ses dépends lorsqu'il avait fait mention qu'il sortait avec elle uniquement pour se montrer attirant auprès de la gente féminine. Qu'était-il arrivé à Larry déjà? Aucune idée, il n'avait pas finit sa dernière année et avait changé d'école pour que les gens de son entourage puisse le laisser enfin tranquille. Une réputation est si vite arrivée, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Rebecca ferma les yeux un moment avant de les rouvrir très grand et regarder tout autour d'elle pour être bien certaine que personne ne l'ai entendu parler de problèmes de vieilles personnes, de personnes de trente ans et plus. Oui un jour elle allait se réveiller et avoir trente ans elle aussi mais pour le moment, elle en voulait pas y penser. Elle voulait se réveiller et toujours être la petite gamine qui jouait avec son père. Son père qui était maintenant enterré au cimetière de la ville. || Ne parle pas de ton frère comme ça, il est trop craquant pour que tu t'en prennes à lui. Il ne fait rien et toi tu t'amuses avec lui. Ce n'est pas du jeu, il n'est même pas là pour se défendre. || Non et c'était mieux ainsi. Becky ne souhaitait pas commencer à avoir des problèmes avec son frère dès aujourd'hui. Il connaissait trop sa vie personnelle et le simple fait de penser que ce dernier aurait pu les accompagner, elle et Marlène, la faisait frissonner. || Il est très bien où il est, qu'il y reste. Pas question de le voir débarquer ici. || Becky prenait le moyen de transport le moins dispendieux, soit le bus, justement pour ne pas croiser son frère et devoir lui demander un voyagement gratuit. Elle ne conduisait pas et n'avait aucune voiture. Elle ne voulait pas dépendre de Darren non plus. Leur mère avait joué à leur dépend pendant un moment avant de disparaitre dans la nature, tout bonnement, lorsque son mari est devenu très malade. Elle ne souhaitait pas s'occuper de son mari et avait décidé de laisser ses enfants s'en occuper. ce que Rebecca n'avait pas fait, laissant son frère faire tout le travail à sa place. C'était trop forçant, trop dramatique pour elle et elle n'avait pas le courage de passer toutes ses journées au chevet de son père pendant qu'il faisait un temps superbe à l'extérieur et qu'elle pouvait aller se pavaner sur la plage, en maillot de bain. Darren, lui, travaillait à l'hôpital. Il pouvait s'occuper de leur père seul, alors, pas besoin de la jolie demoiselle de vingt-six ans pour l'aider. Elle avait d'autres occupations plus importantes. La saison de chasse aux hommes fiancés était présentement ouverte. L'été était fait pour faire de nouvelles rencontres amusantes. L'été était source de mariage et de jolis garçons fraichement mariés. De quoi s'amuser un brin. Rebecca porta une main à sa bouche pour bailler poliment. Les conversations qu'elle avait avec son amie était d'une longueur insupportable. Cette dernière voulait toujours tout savoir et finissait par tout connaitre de la vie des personnes qui l'entouraient. Bien des fois, la gentille Rebecca avait dût lui expliquer comment son père était mort, complètement seul dans sa chambre, puisque Darren et elle était à l'étage du bas, entrain de se chamailler, comme à leur habitude. Elle lui avait également expliquer comment elle avait connu Éric, son premier vrai amour et comment ce dernier l'avait quitté, déménageant à l'autre bout du monde pour refaire sa vie avec une inconnue, connue sur internet. Becky lui a aussi expliqué, trop de fois également, qu'elle ne désirait pas avoir d'enfants et pas de mariage. Qu'elle aimait sa vie tel quel et ne voulait rien changer. || Tu es vraiment une personne méchante. Ton frère est mignon et il me plait. Tu devras t'y faire lorsque nous serons mariés tout les deux. || Rebecca soupira une nouvelle fois avant de fouiller dans son sac à main. || C'est moi qui est méchante? C'est lui l'égoïste qui ne veut pas partir de la maison familiale, prétextant que je devrais faire mes valises et partir plus loin. Tu savais qu'il m'avait même dit de quitter la ville puisque dans pas longtemps, j'allais avoir couché avec tous les hommes de Glasgow? || La vie n'était pas vraiment facile pour la jeune femme. Darren s'amusait souvent à ses dépends et se servait souvent de son travail pour l'agacer. Si elle, elle aimait ce qu'elle faisait, c'était l'important. Rien à faire que son frère n'approuve pas. Tant qu'Éric puisse le comprendre, si jamais il décidait de revenir, tout y allait. || Tu es très très méchante avec lui. Il s'est occupé seul de votre père, je te signale. Il a toujours été là pour toi aussi et toi, tu t'amuses à l'éloigner de moi. Tu ne souhaites pas notre bonheur? || Oui, Rebecca souhaitait le bonheur de son amie mais pas celui de son frère. Tout en sortant un brillant à lèvres de son sac, la jeune femme reporta son attention sur son amie. || Je ne vois pas pourquoi je ferais attention à ce que je dis au sujet de Darren. Il est con et je ne l'aime pas. Ce n'est pas de ma faute. La vie me l'a imposé. J'aurais préféré être fille unique ou avoir une soeur. Mais beaucoup moins jolie et plus vieille aussi. Pas une petite blondasse de 100 lbs mouillée qui se trimbale le derrière de gauche à droite. Pas besoin de compétition. Non, une soeur de 650 lbs, les cheveux gras et plus de dents dans la bouche. Ça, ça m'aurais plu. Beaucoup. || La jalousie est un vilain défaut et Rebecca le sait. Mais elle ne peut pas s'empêcher d'agir ainsi, c'est sa nature. Elle n'aurait pas aimé avoir une soeur plus jeune et beaucoup plus jolie. Elle aimait être la seule dans les parages à pouvoir se vêtir en robe pour sortir et aller montrer à son frère ce qu'il manquait, puisque c'était son frère! Pas question pour lui de lui toucher. || Une blondasse? Tu ne trouves pas que tu exagères un peu dans tes paroles? Même si elle aurait été plus jeune, elle aurait été ta soeur. Respect. || Pas question de respect. Tu es plus jeune et plus jolie, tu restes derrière. Becky reporta son attention dans le reflet de son miroir avant de sourire pour vérifier si tout allait. Oui, elle était sexy comme tout. Elle passa une main dans ses cheveux foncés, essayant de ne pas répondre à la question de Marlène. Cette dernière s'emporta un moment avant de regarder à l'extérieur, par la fenêtre. Encore une journée de pluie de plus. Encore une journée merdique à regarder la pluie tomber au lieu d'aller se baigner à la plage et profiter des quelques rayons de soleil disponible. La vache. || Tu sais que je te parle? || Rebecca regarda à son tour par la fenêtre, poussant légèrement Marlène du coude pour avoir une petite place. Oui elle savait qu'elle lui parlait mais elle n'avait pas envie de lui parler tout de suite. Elle voulait prendre son temps pour trouver les bonnes paroles et pas lui dire n'importe quoi comme elle le faisait avec Darren. Darren, ce dernier allait certainement grincer des dents lorsqu'elle allait lui montrer tous ses achats. Elle n'était même pas encore arrivé au centre commercial que déjà, la tentation était au rendez-vous. Et avec Marlène, elle pouvait acheter n'importe quoi car jamais son amie n'allait l'arrêter. || Oui maman, je sais que tu me parles. || Becky s'amusait souvent à appeler son amie ainsi lorsque cette dernière avait tendance à tout décider et à dicter la façon dont la brune devait agir. Comme pour Éric. Lorsque ce dernier avait fait mention à Rebecca qu'il la laissait tomber pour partir à l'étranger, Marlène lui avait conseillé de déménager avec lui, de le suivre partout où il irait. Rebecca n'avait pas suivit son conseil, Éric est ensuite parti. Depuis ce jour, Marlène s'amuse constamment à détruire les efforts que son amie essaie de faire pour oublier cette peine d'amour. || C'est ça, tu peux bien rigoler. Moi au moins, j'ai des amies. || Rebecca donna une bonne claque derrière la tête de Marlène avant d'éclater de rire. Si Becky n'avait pas beaucoup d'amies, c'est qu'elle préférait les choisir elle-même et non de les avoir par obligation. Comme pour la jeune femme assise à ses côtés. Leur mère respective étaient amies au lycée. C'est pour cette raison que les deux jeunes femmes se sont connues lorsqu'elle était encore en couche culotte. Elles ne se sont jamais quitté depuis toujours là l'une pour l'autre. C'est vrai qu'elle on vécu beaucoup de choses ensemble et surmonter toutes sortes d'épreuves et Rebecca ne la remerciera jamais assez pour ça. || Fais attention où tu mets tes mains parce que sinon, je vais en parler à ... à ... à ton frère, tiens! || Méchante menace, la marieuse en tremblait presque. Un peu plus et elle aurait presque crier. || Arrêtes immédiatement, j'ai trop peur. || Rebecca fit semblant de trembler légèrement avant de se mettre à rire. Comme si Darren pouvait vraiment lui foutre la trouille. Il allait devoir manger des croûtes de pain avant qu'elle n'ait peur de lui. Elle n'avait jamais eu peur d'un homme avant et ce jour n'était pas encore arrivé. Elle pouvait le jurer. || J'ai comme l'impression que tu ne me crois pas, je me trompe? || Marlène grimaça avant de plaquer une main sur la fenêtre, pour appuyer ses dires. Elle voulait montrer à la marieuse qu'elle était sérieuse, qu'elle allait tout répéter à Darren. || Pour commencer, il devra t'écouter, ce que je crois qui est impossible. Il te déteste, ce n'est pas de sa faute mais de la tienne. Tu es tellement collante qu'il va finir par essayer de te tuer. || Oui, Rebecca aussi était souvent collante envers les hommes qu'elle appréciait mais tout de même, il y avait des limites. || Au moins, si jamais il veut me tuer, il va commencer à me regarder et peut-être me parler? || Marlène en faisait presque pitié tellement elle avait les yeux grands ouverts et remplis d'une sincère espérance. || C'est beau de rêver. || Briseuse de voeux jusqu'au bout. || Oui, j'imagine. Tu vas encore te servir de ton brillant à lèvres où je peux te l'emprunter? || Marlène l'emprunteuse. Marlène qui n'a jamais ses choses et qui désire toujours prendre celles des autres. Ce qui met toujours hors d'elle la jolie brunette. Elle n'aime pas prêter ses effets personnels. Surtout si c'est du maquillage ou des vêtements. Pas question qu'une autre personne ne prenne son look. C'est le sien, elle l'aime et y tiens. Être unique, c'est ce qui est de plus beau dans le monde. Après sa petite personne, bien entendu. Le reste, c'est plus tard, plus loin, on s'en moque. Rebecca tendit le brillant à lèvres à son amie avant de replonger dans son sac à main. || Si jamais tu l’abime, je vais te faire la peau. || Becky rigolait mais à moitié. Elle tenait vraiment à ses choses et voulaient toujours que tout soit bien entretenu. Pas la peine de mentionner que la marieuse tenait à chaque effets, comme à la prunelle de ses yeux. || Tu crois que c'est la couleur préféré de ton frère? || Tout en jetant un coup d'oeil rapide à son amie, Rebecca ne put s'empêcher de rire légèrement. || Même si tu te baladerais toute nue, il ne te regarderait même pas. || Et elle n'avait pas tort. Darren ne s'intéressait pas du tout à Marlène même si celle-ci faisait des pieds et des mains pour qu'il puisse la remarquer. Il ne parlait jamais d'elle et Becky se demandait s'il connaissait au moins son nom même si elle était amie avec sa soeur depuis des années. || Je te le promet, il ne te regarderait même pas. || Marlène lui tira la langue avant de mettre le brillant à lèvres dans son sac, à elle. || Je le garde tant que tu ne te sois pas excuser. Pas question de donner quelque chose à une vraie peau de vache. || Rebecca détestait quand son amie agissait ainsi mais décida de la laisser faire. Elle ne voulait pas commencer à paniquer après cette dernière et finir par perdre son amie fidèle. Elle passa une main dans ses cheveux, espérant ne pas trop se décoiffer tout de même. || Garde celui-ci, j'en ai un autre. Et en plus, c'est mon frère qui m'a donné mon nouveau. || Marlène se dépêcha de sortir le brillant volé et le redonna à son amie. || Je peux avoir l'autre, s'il te plaît? || Rebecca s’empara de son bien, sans toute fois donner l'autre à son amie. Pas question de lui donner quelque chose à cette fille. Elle lui donnait déjà son amitié, c'était bien assez. Pas question de lui donner du maquillage, des vêtements et des bien matériels. Elles étaient amies seulement pas de vraies copines. Enfin, c'est ainsi que Rebecca voyait la chose. || Et puis, quand vas-tu comprendre que les hommes sont égoïste, immature et qu'ils n'ont qu'une seule pensée en tête? Celle de te voir nue le plus vite possible! || C'est ainsi que Becky voyait les choses. Elle ne comprenait pas pourquoi les hommes pouvaient être gentils quelques minutes avec une personne et dès qu'ils avaient eut ce qu'ils voulaient, ils se poussaient. À quoi bon se forcer et essayer de faire durer une relation vouée à l'échec? || Les hommes ne sont pas tous pareils. || Non, elle touchait un point la jeune femme. C'est véridique, les hommes ne sont pas tous pareils. || Non, c'est vrai. Certains sont gais aussi. || Rebecca décida de croiser l'une de ses jambes pour se détendre un peu mieux. Elle aurait aimé changer de sujet, parler de quelque chose d'autre, parler de la vie en générale et non seulement des relations amoureuses. || Ce n'est pas parce qu'Éric t'a laissé tomber pour une autre que tu dois absolument t'en prendre à tous les hommes sur terre. Regarde moi! Je file le parfait bonheur avec Christian depuis deux jours! || Rebecca se retourna avant de froncer les sourcils. Christian. Cet espèce de nullité sans cervelle. Elle le connaissait bien, cet homme. ||Dois-je te rappeler que Christian est ton frère? Et puis, s'il se conduit bien pendant deux jours, c'est qu'il a quelque chose à te demander en échange. Ne crois pas que c'est parce qu'il est devenu gentil et qu'il pense aux autres. Loin de là. Il doit avoir quelque chose à te demander ou un truc à t'emprunter. Regarde l'autre soir, il me collait tellement que j'ai fini par lui demander ce qu'il voulait. Et tu sais ce qu'il m'a dit? Il voulait m'emprunter de l'argent! Lorsque je lui ai dit que je n'en avais pas pour lui, d'aller voir ailleurs, il m'a traité de cinglé et de garce avant de partir. Je ne l'ai pas revu depuis. Son histoire n'est pas très clair. Je l'aime pas vraiment. || Rebecca avait toujours eu un problème avec le frère de Marlène. Il était colérique et s'en prenait souvent aux autres pour rien. Tout son contraire, finalement. À sa soeur, pas à Becky. || J'ai comme l'impression que lui, il t'aime bien. Peut-être est-il amoureux de toi depuis des années et que tu n'es pas capable de t'en apercevoir. Et hop! Un beau jour, il t'avoue être amoureux de toi et toi, tu décides de t'engager dans une relation stable! Et en plus, avec mon frère! Nous serions inséparable, ça serait magnifique! || Marlène laissa échappé un petit cri strident avant de prendre Rebecca dans ses bras. La marieuse ne broncha pas d'un poil, espérant pouvoir respirer très prochainement. Oui, elle appréciait Marlène mais devoir la supporter dans la famille, c'était une autre histoire. Et en plus, essayer de fonder quelque chose de solide avec Christian? Juste le fait d'y penser donnait mal au coeur à la jolie brune. Alors, penser à l'embrasser était au dessus de ses forces. Elle se risqua tout de même à déposer un léger sourire sur ses lèvres avant d'essayer de décoller son amie tranquillement, la laissant reprendre sa place sur son banc. Loin d'elle l'idée de la blesser, mais elle ne souhaitait pas devoir la trimbaler partout, toute la journée. || Aller, on l'appel! Je suis certaine qu'il sera content de savoir que tu penses à lui en ce moment même. || Marlène décida de sortir son portable de son sac, avant de commencer à composer le numéro de Christian. Prise d'une panique aiguë, Rebecca s’empara du téléphone de son amie avant de le balancer par la fenêtre. || Mais tu est malade? Tu sais combien ça coûte, un téléphone comme ça? J'y avais mis toutes mes économies et regarde ce que tu as fait? Je le répète, tu es une vraie peau de vache. || Rebecca lui murmura à l'oreille: || Oui et j'en suis fière. Personne ne peut m'égaler et j'adore le dire. || Marlène décida de croiser les bras sur sa poitrine avant de porter son attention à l'extérieur. Elle n'allait plus lui parler de la journée, quoi que son amie décide de lui dire ou de faire. Terminer. Pas question de lui donner le joli rôle et de la laisser gagner. || Darren? || C'était toujours ainsi que Rebecca réglait les sautes d'humeur de son amie. Marlène d'empressa de porter son attention sur BEcky, sourire aux lèvres. || Quoi? Qu'est-ce qu'il y a? || || Non, rien. Je voulais juste vérifier si ça fonctionnait toujours, après autant d'année. Et je viens de voir que oui, tu as toujours le béguin pour mon frère. ||  Et voilà c'était reparti. Une autre dispute au sujet du frère de Rebecca. Cette dernière allait lui mentionner qu'il ne l'aimait pas et qu'il était égoïste. Marlène, elle, elle allait lui dire que tous les hommes n'étaient pas pareils. Rebecca d'enchérir que oui, elle avait raison et que des fois il y en avait des gaies. C'était toujours la même routine même après des années d'amitié.

Veuillez noter que les questions suivantes serviront à évaluer la psychologie de votre personnage pour lui attribuer de futurs imprévus lors des rps. Tâchez donc de ne pas vous répéter à chaque question. Vous pouvez très bien ne répondre qu'une ligne pour chaque question, ou faire un paragraphe si désiré. L'important, c'est que vous y répondiez en prenant en compte le caractère et l'histoire de votre personnage. Veuillez ne choisir que 5 questions et supprimer les autres s'il vous plait.

Rebecca ne supporte pas de porter deux fois la même tenue. Lorsqu'elle l'a porté, elle l'a donne à Marlène. C'est toujours ainsi depuis des années. Car si on porte toujours la même chose, ceci est un signe de faiblesse et les magasins se fendent le derrière pour vendre toutes sortes de nouvelles choses. Pas question de mettre son talent d'acheteuse compulsive de côté pour se résonner. Et puis, Marlène attends toujours que Rebecca finisse par porter son linge de marque une fois pour lui donner ensuite. Même chose pour les chaussures. Donc, ce qui la révolte, ce sont les femmes qui la regardent étrangement dans les magasins, lorsqu'elle choisit des ensembles pour toute la semaine. Il n'est pas rare de la voir parler toute seule et de se promener, vêtements en main, tout en discutant de n'importe quoi, disant à voix haute: || Ça pour lundi ça pour mardi et ça pour mercredi. || Et la semaine suivante, de recommencer son petit manège, de faire le tour de certaines boutiques, de prendre le même modèle de chandail et de veste mais d'une autre couleur, tout en mentionnant: || Ça pour jeudi, ça pour vendredi. ||


Son pire rendez-vous se résume en un seul nom: Éric. Lorsque ce dernier est venu s’asseoir à sa table, pendant qu'elle déjeunait tranquillement et qu'il a essayé de lui faire la morale, lui disant que de mettre autant de sucre dans son thé était néfaste pour la santé. Mentalement, elle l'avait envoyé promener mais ses mots n'étaient pas vraiment sorti de cette manière. Elle lui avait mentionné que sa vie lui appartenait et qu'elle n'avait aucun conseil à apprendre de lui. Ce dernier s'était empressé de lui mentionner qu'elle n'avait pas faux mais qu'il souhaitait tout de même lui faire mention d'y aller mollo car dans le sucre, il y avait beaucoup de chose de dangereux pour la santé. Il était quoi lui? Mère Thérèsa de la sucrerie? Après avoir déblatéré pendant plusieurs minutes sur le fait que oui c'était mauvais pour la santé, il lui avait révélé son nom et lui avait demandé le sien. Rebecca lui avait mentionné qu'elle s'appelait Justine et qu'elle était mariée depuis des années. Elle ne souhaitait pas revoir cet homme étrange et grossier. Et finalement, deux jours plus tard, elle était retombée sur lui, au même endroit. Il lui avait accordé un sourire et puis avait détourné la tête. Rebecca s'était alors empressé d'aller le rejoindre pour lui faire mention qu'un thé sans sucre, ce n'était pas vraiment bon au goût. Lorsqu'elle pense encore à cette rencontre, Becky se demande si elle a bien fait de lui accordé une chance. Elle aurait peut-être du ne pas aller le rejoindre à sa table et essayer de le connaitre d'avantage. Il a été son premier vrai amour, sa première relation et elle s'en veux désormais. Peut-être que si elle n'aurait pas été si aveugle avec l'amour, celui-ci n'aurait jamais mis les pieds dans sa vie. Désormais, depuis qu'il est parti unir sa vie à une autre femme dans un autre pays, elle se rappelle souvent ce moment passé avec lui et trouve le tout d'un mauvais goût..

Décider. Rebecca déteste devoir choisir quelque chose, car elle sait que si jamais elle doit faire un choix que ce dernier doit être judicieux et réfléchis. Décider ce qu'elle doit manger, porter, dire, choisir, aimer, détester, lire, boire, écouter, faire. Le tout. Elle aimerait pouvoir, l'instant d'une seule journée échanger de place avec une plante pour pouvoir relaxer un peu et arrêter de se poser toutes sortes de questions épouvantables. Peut-être pas une plante verte non plus puisque cet être vivant n'a pas de sentiments. Car oui contrairement à d'autre, Becky a des sentiments. C'est juste que ceux-ci sont concentrés sur sa petite personne et non sur les autres. Pas besoin de spécifier que si jamais elle se transformait en plante verte elle ne voudrait pas être placé dans la même pièce que son frère, sachant que ce dernier ne lui porterait aucune attention. Finalement comme à une plante.

Becky n'a pas beaucoup de secrets puisqu'elle a tendance à tout raconter à tout le monde mais elle n'a jamais dit à personne qu'elle ne sait jamais occupé de son père malade. Elle a mentionné à son entourage que c'était Darren le fautif et qu'il ne voulait pas la voir près de leur paternel, la menaçant au passage. Pourquoi ne pas se donner le beau rôle de temps en temps? Elle le mérite tellement, elle est si adorable. Elle n'a plus aucune nouvelle de sa mère depuis des années et croit que son frère l'a voit toujours. C'est pour cette raison qu'elle lui en veut un peu. Elle sait qu'il lui cache quelque chose et est certaine que c'est par rapport à leur mère. Elle s'amuse donc à détruire calmement la vie de son frangin espérant que ce dernier puisse un jour arrêter de lui mentir et puisse lui faire mention qu'elle avait raison depuis le début. Qu'il a toujours des nouvelles de leur mère et que c'est un imbécile premier. Le pire des imbéciles aussi.

Rebecca déteste les enfants. Ils bavent, puent et sont répugnants. Lorsqu'elle doit marier un couple avec des enfants, il n'est pas rare qu'elle demande que ceux-ci ne soit pas présent. Elle reçoit toujours un refus de la part des mariés mais qui n'essaie rien, n'a rien, c'est connu. Elle préfère les chats même si elle en est allergique. Ceux-ci même s'ils pleurent et bavent, finissent par mourir plus vite et coûte beaucoup moins cher à faire vivre. Pas la peine de les instruires, leur apprendre à parler et à manger, de les vêtir et ceux-ci ne vont jamais faire une crise d'adolescence. Et jamais un homme va faire une grimace lorsqu'une femme lui dira: || J'ai un mignon petit chat à mon appartement. C'est comme mon petit bébé.|| Mais il en fera une si elle lui mentionne: || J'ai un enfant de 5 ans à l'appartement. Il pleure tout le temps, il pète et rote. || Becky est encore jeune pour penser à ce genre de chose mais pour l'instant, elle ne veut pas d'enfants. Peut-être que si jamais Éric revenait vers elle ceci serait différent mais pour le moment, elle ne veut pas y penser. À moins qu'elle ne se tourne vers l'adoption et qu'elle adopte un homme de 28 ou de 29 ans, grand et fort. Mignon également. Une jolie gueule et des fesses d'enfer.